Tous les motoristes de la Formule 1 se surveillent les uns les autres et disposent notamment des données GPS pour savoir qui fait quoi.
Après avoir analysé les ailerons (plus ou moins braqués) sur chaque voiture et donc estimé le niveau d’appui et de trainée, il est possible de chiffrer de manière plus ou moins précise la puissance des moteurs.
En fin de saison, avec les dernières évolutions de Mercedes, Ferrari, Renault et Honda, les écarts se sont nettement resserrés. A tel point qu’il était impossible de départager les deux leaders : Mercedes et Ferrari disposeraient toutes les deux de 1030 chevaux en qualifications et, en moyenne, 980 chevaux en course.
Renault serait bien le 3e motoriste, n’en déplaise à Red Bull, avec 990 chevaux en qualifications et 950 en course.
Honda a bien progressé avec 950 chevaux en qualifications et 930 en course.
Ces écarts devraient se réduire encore en 2019, pour une compétition plus serrée entre les motoristes. La différence pourrait se faire à nouveau du côté de l’aérodynamique puisque le règlement est à nouveau bousculé. Pour la convergence des performances globales, on risque bien d’attendre encore...