Foyer du Grand Prix d’Italie, l’autodrome de Monza ne ressemble à aucun autre circuit inscrit au calendrier de la Formule 1. Justement surnommé « le temple de la vitesse », il est le tracé le plus rapide de la discipline.
Au milieu des années 2000, les records de vitesse sont tombés les uns après les autres sur le magique macadam italien. A l’heure où s’est conclue l’édition 2015 du Grand Prix de Monza, le moment est parfaitement choisi pour dénombrer les records de vitesse les plus divers et variés de la F1 !
Le tour le plus rapide de l’histoire – Juan Pablo Montoya – GP d’Italie 2004 – 262,242 km/h
En 2004, les monoplaces étaient plus rapides que jamais, battant les records du tour course après course tout au long de la saison. Durant les qualifications du Grand Prix d’Italie 2004, Juan Pablo Montoya établit le tour le plus rapide de l’histoire de la Formule 1, un record encore d’actualité.
Le Colombien avait bouclé le tour de Monza dans sa Williams à la vitesse moyenne de 262,242 km/h lors de la première partie des qualifications. Malheureusement, il n’avait pu réitérer sa prestation plus tard lors de la session et avait laissé la pole à Rubens Barrichello.
L’amende la plus rapide en carrière – Sebastian Vettel – Grand Prix de Turquie 2006 – 6 secondes
Sebastian Vettel est un homme de records : plus jeune champion du monde ou détenteur du plus grand nombres de victoires consécutives. Mais il y a un record dont il ne se vante sans doute pas.
Pour sa toute première course en F1, lors du Grand Prix de Turquie 2006, Vettel était sorti du garage et avait accéléré dans la pit lane, se voyant ainsi pénalisé d’une amende après seulement six secondes de carrière !
Le plus faible écart en qualifications – Grand Prix d’Europe 1997 – 0,000 secondes entre le premier et le troisième
La dernière course de la saison 1997 charriait déjà une certaine dramaturgie avant même le début des qualifications, Michael Schumacher et Jacques Villeneuve n’étant séparés que par un petit point au classement général. En qualifications, Villeneuve établit un temps de 1mn et 21,072s pour s’emparer de la pole. Puis, quelques minutes plus tard, Schumacher établit le même temps au millième près. Encore plus fou, Heinz-Harald Frentzen, le coéquipier de Villeneuve, signe exactement le même temps que les deux postulants au titre mondial.
La course la plus rapide – Grand Prix d’Italie 2003 – Vitesse moyenne de 247,585 km/h
Rien d’étonnant, le GP le plus rapide de l’histoire s’est tenu à Monza. Le Grand Prix d’Italie 2003 a été remporté par Michael Schumacher, avec une vitesse moyenne de 247,585 km/h. Il a donc bouclé la course en 1h14mn19,838s, faisant ainsi de cette course la plus courte de l’histoire.
Vitesse maximale – Juan Pablo Montoya – GP d’Italie 2005 – 372,6km/h
Un an après avoir établi le tour le plus rapide de l’histoire, Juan Pablo Montoya revient à Monza pour sceller un nouveau record, celui de la plus grande vitesse jamais atteinte en monoplace.
Plus maigre écart pour la victoire finale – GP d’Italie 1971 – Le podium se tient en 0,09s
La Formule 1 a connu des finishs incroyables, mais rien de comparable à celui du GP d’Italie 1971. Cinq voitures se tenaient côte-à-côte dans la dernière ligne droite et c’est finalement Peter Gethin qui l’emportait devant Ronnie Peterson avec 0,01s d’avance alors que François Cevert se classait troisième à 0,09s. Le quatrième, Mike Hailwood était relégué à 0,18s et Howden Ganley prenait la cinquième place à 0,61s.
La carrière la plus courte – Marco Apicella – GP d’Italie 1993 – 800m
Beaucoup de pilotes n’ont disputé qu’un seul Grand Prix, mais personne n’a fait mieux, ou pire, que Marco Apicella en 1993. Le pilote italien avait réussi à impressionner suffisamment Eddie Jordan pour que ce dernier lui confie un volant pour une seule course, chez lui en Italie. Mais après un accident massif dès le premier virage, la fulgurante carrière d’Apicella s’achevait après 800m...
Source : Red Bull