A moins de deux semaines du prochain Grand Prix en Corée du Sud, sur le circuit de Yeongam maintenant validé par la FIA, les pilotes rivaux de Webber et Vettel commencent à se tourner vers les médias pour continuer la lutte. C’est le début de la guerre des mots pour mettre la pression sur Red Bull, dans le secret espoir que la rivalité entre les deux explose au grand jour.
Lewis Hamilton n’y voit rien que de très logique. "La guerre des mots, toutes les petites phrases assassines, à la fin d’un championnat, c’est tout de qu’il y a de plus normal. Heureusement depuis trois ans, je suis maintenant bien habitué à ce genre de choses !"
Mais c’est son équipier chez McLaren qui tire la première salve dans les colonnes des journaux britanniques. "Vettel doit battre Mark encore deux fois pour pouvoir recoller au championnat," déclare-t-il pour mettre la pression sur Vettel. Il n’oublie pas Webber au passage : "Si Vettel est à égalité avec Mark à la dernière course alors j’en fais déjà mon favori en qualifications."
Fernando Alonso met aussi la pression dans les médias espagnols. "Red Bull sont favoris pour les trois dernières courses, et ils l’étaient pour toutes les courses qui se sont déroulées avant. Pourtant en 16 courses déjà disputées, ils n’ont réussi que trois doublés, je doute qu’ils peuvent en faire trois de plus. Les chances sont de mon côté, la chose plus importante c’est que la situation concernant les points a tourné en ma faveur. Il faut que ça continue. Il reste trois courses et je sais que je peux le faire. Trois podiums ça devrait me suffire pour être champion."