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Les statistiques (décalées et cruelles) de la saison

218 places de pénalité pour Stoffel Vandoorne

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Lewis Hamilton a remporté le titre mondial et à se pencher sur les statistiques de cette année 2017, cela n’a rien d’étonnant. Non seulement le pilote Mercedes a gagné le plus de courses (9), mais il a encore mené 44 % des tours de l’ensemble de la saison. Il a fait preuve d’une régularité époustouflante puisqu’il est parvenu à marquer des points lors de chaque Grand Prix. Seul un certain Michael Schumacher avait auparavant réussi pareil tour de force.

Son coéquipier Valtteri Bottas n’est jamais parti plus loin que de la 6e place et en moyenne, il s’élançait de la 3e position. Il est même parti 3e lors de six des sept premières courses. Vous avez dit 3e homme de la saison ?

Du côté de Red Bull, le dimanche était beaucoup plus souriant que le samedi pour Daniel Ricciardo. L’Australien a progressé en moyenne de quatre places entre le samedi et le dimanche, le record d’un pilote cette saison.

Max Verstappen, quand il n’abandonnait pour manque de fiabilité, s’est montré plus véloce que Daniel Ricciardo : il a passé deux fois plus de temps devant son coéquipier en piste que derrière.

Chez Ferrari, il n’y a pas eu photo entre Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen : le premier a battu le second de 112 points, soit le plus gros écart entre coéquipiers. Lors de la première moitié de saison, le Finlandais n’a jamais fini plus haut que sa position de départ, à une seule exception. Lors de la deuxième moitié de saison, à l’inverse, il n’a jamais fini plus loin que sa position de départ.

Sergio Perez, pour la deuxième saison d’affilée, a été « le meilleur des autres ». Il a dû pourtant faire face à la concurrence d’Esteban Ocon, un coéquipier féroce mais fair-play en piste. En effet, le Français est le seul pilote de l’année à n’avoir pas reçu une pénalité !

Felipe Massa fut battu l’an dernier en qualifications par Valtteri Bottas à 17 reprises. Cette saison, il a pris sa revanche en écrabouillant Lance Stroll en qualifications… à 17 reprises. Cependant le jeune Canadien est le seul pilote, hors écurie de pointe, à être grimpé sur le podium : c’était à Bakou – le Grand Prix le plus fou de 2017.

Le meilleur moment pour Fernando Alonso en 2017 fut certainement… quand il a disputé les 500 Miles d’Indianapolis. Il a mené 27 tours de cette mythique course aux États-Unis. C’est la première fois qu’il menait une course depuis 100 jours ! Par contraste, en F1, il n’a jamais navigué plus haut qu’en 5e place en course avec McLaren en 2017. Il aura tout de même signé le meilleur temps en Q1 à Silverstone, pour le prestige…

Son coéquipier Stoffel Vandoorne fut plus infortuné encore : il a écopé de 218 places de pénalité cette saison sur la grille, le record de l’année. Merci Honda !

Carlos Sainz est un pilote rapide mais instable : il a abandonné à quatre reprises après un accident, même s’il n’était pas toujours responsable. Il s’est frotté avec Lance Stroll à Bahreïn, Felipe Massa au Canada, s’est sorti de la piste à Suzuka et a été percuté par la torpille Daniil Kvyat à Silverstone.

Le Russe, justement, ne pointait qu’à 34 millièmes de son coéquipier en qualifications (l’écart le plus serré sur le plateau). Mais il n’est jamais parvenu en course à se montrer à la hauteur de l’Espagnol. Plus amusant, ou plus tragique, à chaque fois que Kvyat a été mis sur la touche cette saison, Max Verstappen a gagné dans la foulée (à Sepang et au Mexique). Le Néerlandais avait d’ailleurs remporté sa première victoire en F1 en Espagne l’an dernier, après la rétrogradation de Daniil Kvyat chez Toro Rosso. Le malheur des uns…

Haas ne fut la meilleure écurie cette saison (hormis les écuries de pointe) qu’en Autriche, grâce à Romain Grosjean. Kevin Magnussen a été battu à la régulière par le Français et cela n’a rien d’étonnant : il n’a jamais pu rentrer en Q3 alors que Romain Grosjean y est parvenu à cinq reprises.

Nico Hülkenberg effectuait de bonnes qualifications cette saison mais il a reculé en moyenne d’une place le dimanche. Il a revanche atomisé Jolyon Palmer le samedi avec un écart de 838 millièmes, soit la moyenne la plus importante de la saison.

Chez Sauber, Marcus Ericsson a bu la tasse en Q1 avec 18 éliminations en 20 courses, le total le plus élevé de la grille. Pascal Wehrlein fut le seul pilote à marquer des points alors que son coéquipier n’y arrivait pas. Le Suédois est d’ailleurs l’unique pilote ayant disputé une saison complète à ne pas avoir inscrit le moindre point cette saison (Jenson Button, Antonio Giovinazzi, Brendon Hartley et Pierre Gasly n’ont disputé qu’une ou deux courses). Et pourtant, c’est Pascal Wehrlein qui a été remercié par Sauber – une histoire de budget !

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«Face-à-face 2017 : Hulkenberg vs Palmer

Wolff demande de l’humilité à son équipe en 2018»

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