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Les statistiques les plus marquantes de la saison, Grand Prix par Grand Prix

2017, une année riche en tournants

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Cette année, Lewis Hamilton a bien sûr battu les records de poles positions d’Ayrton Senna puis de Michael Schumacher. A y regarder de plus près, Grand Prix par Grand Prix, l’année 2017 fut marquée par bien d’autres événements que les férus de statistiques n’auront pas manqué de relever. Voici un bref rappel, au fil de la saison…

En Australie, Sebastian Vettel avait triomphé pour le Grand Prix inaugural, et ce fut ainsi la première fois depuis 2014 que Mercedes ne menait pas au classement des constructeurs ou au championnat des pilotes. Lewis Hamilton mena un tour en course pour la 100e fois de sa carrière. Esteban Ocon marqua son premier point – le premier d’une longue série. Daniel Ricciardo manqua le top 10 pour la première fois en 17 courses (la plus longue série pour un non-champion du monde.) Et la vitesse des nouvelles monoplaces eut une incidence sur la durée de la course : le Grand Prix d’Australie 2017 fut la plus courte édition disputée à Melbourne.

En Chine, Lewis Hamilton signa son troisième grand chelem en carrière (victoire, pole, meilleur tour, chaque tour mené). Cela fait 11 saisons que le pilote Mercedes gagne au moins une course par an ! Deux pilotes, Sebastian Vettel et Lewis Hamilton, pointaient à égalité au sommet du classement après deux courses, pour la première fois depuis sept ans. Renault montra aussi des premiers signes de progrès, avec une première apparition en Q3 depuis 2011 (Bruno Senna était alors au volant).

A Bahreïn, Valtteri Bottas signa sa première pole – le 98e pilote de l’histoire à y parvenir. Ce fut la première pole d’un Finlandais depuis 2008. Sebastian Vettel, avec deux victoires et une 2e place, bouclait le meilleur début de saison pour un pilote Ferrari depuis Michael Schumacher, en 2004. Pour la troisième fois d’affilée, cinq pilotes d’écuries différentes furent éliminés en Q1.

En Russie, Valtteri Bottas remporta sa première victoire – son premier succès en monoplace depuis la F3. Plus de la moitié des Finlandais ayant concouru en F1 ont remporté un Grand Prix… Mercedes resta invaincue en Russie, mais sa série de 30 départs consécutifs en première ligne (cinq de moins que le record) et de 18 poles positions consécutives (six de moins que le record) s’arrêta net.

En Espagne, trois voitures seulement finirent dans le tour du vainqueur, un record pour un Grand Prix disputé sur le sec depuis une décennie. Sergio Perez signa sa 15e arrivée consécutive dans les points. Esteban Ocon était dans ses roues à la 5e place (le meilleur résultat de sa carrière). Pascal Wehrlein réussit aussi le meilleur résultat de sa carrière (8e place).

A Monaco, Ferrari remporta sa première victoire en Principauté depuis 2001. Kimi Räikkönen partit de la pole position : il aura donc attendu 129 courses avant de resigner un meilleur temps le samedi. Jenson Button, pigiste de luxe chez McLaren, disputa son 306e et dernier Grand Prix en F1.

Au Canada, Lewis Hamilton égala les 65 pôles positions de Senna et signa son 4e grand chelem. Lance Stroll marqua pour la première fois des points, devant son public, et devint le plus jeune scoreur après Max Verstappen. Ferrari perdit à ce moment la tête du classement des constructeurs, et Mercedes ne serait plus jamais rejointe.

A Bakou, Daniel Ricciardo s’imposa à la surprise générale. Il était parti 10e. Depuis Fernando Alonso (vainqueur à Valence en 2012 après être parti 11e), c’était la première fois qu’un pilote gagnait après s’être élancé d’aussi loin sur la grille. Lance Stroll devint le deuxième plus jeune pilote à signer un podium et le premier Canadien à goûter au champagne depuis Jacques Villeneuve, à Hockenheim, en 2001. Neuf équipes marquèrent des points à Bakou. Renault fut la seule absente.

En Autriche, Valtteri Bottas signa la pole position la plus véloce depuis 32 ans. Williams, sur un circuit pourtant rapide, connut un samedi horrible : l’écurie n’avait connu pire en qualifications depuis quatre années.

A Silverstone, Lewis Hamilton fut le troisième pilote de l’histoire à signer un grand chelem pour son Grand Prix à domicile, après Jim Clark et Nigel Mansell (qui y parvirent deux fois chacun). Kimi Räikkönen partit et termina devant Sebastian Vettel… pour la seule fois de la saison.

En Hongrie, en raison de l’absence de Felipe Massa, malade, aucun Brésilien ne prit le départ d’une course, une première depuis 35 ans (il faudra s’y habituer l’an prochain). Fernando Alonso signa le seul meilleur tour de McLaren en course de la saison, comme à Monza en 2016. Le top 5 du dimanche refléta exactement le top 5 du samedi. Enfin, Daniil Kvyat fut le premier pilote à accumuler 10 points de pénalité sur son permis.

A Spa, Lewis Hamilton égala le record de Michael Schumacher (68 poles positions), avant de le battre à Monza. Le Britannique devint le quatrième pilote à remporter son 200e Grand Prix, après Michael Schumacher, Jenson Button et Nico Rosberg. Marcus Ericsson, tout à l’inverse, finit hors des points pour la 40e course d’affilée.

A Monza, pour la seule fois de la saison, le record de la piste ne fut pas battu, les qualifications ayant eu lieu sous une pluie battante. Lance Stroll devint le plus jeune pilote à partir de la première ligne, en battant le record de Max Verstappen de seulement 23 jours. 150 places de pénalités furent appliquées, soit 18 de moins qu’à Monza en 2015. Pour la quatrième saison d’affilée, Mercedes mena chaque tour de la course en Lombardie, devant les tifosi. Le 1’40"660 en EL3, sous la pluie (temps de Felipe Massa) fut la marque la plus lente d’une session tenue à Monza depuis 1976. Enfin, pour la seule fois de la saison, le leader changea au championnat : Lewis Hamilton passa définitivement devant Sebastian Vettel…

A Singapour, Ferrari connut un cauchemar : pour la première fois, ses deux voitures devaient abandonner dès le premier tour. Nico Hulkenberg battit le triste record d’Adrian Sutil, avec 129 courses sans podium. Sebastian Vettel prit son 200e départ (seul événement notable de son Grand Prix vite écourté). Aucun pilote allemand ne marqua des points lors de cette course, une première depuis le Grand Prix de France 2008. Daniel Ricciardo réussit à grimper sur le podium à Singapour pour la 4e fois d’affilée. Enfin, Carlos Sainz signa son meilleur résultat en carrière (4e), de même que Jolyon Palmer (6e) et Stoffel Vandoorne (7e).

En Malaisie, pour le dernier Grand Prix tenu à Sepang, Lewis Hamilton signa sa 9e pole de l’année, et fut donc assuré de remporter le trophée du meilleur poleman de la saison, pour la troisième année d’affilée. Mercedes fut une fois de plus battue à Sepang, comme depuis trois années – c’est ce circuit qui réussit le moins à la marque étoilée. Enfin, ce dernier Grand Prix de Sepang fut aussi le plus court de l’histoire (en Malaisie).

Au Japon, Lewis Hamilton signa sa première pole à Suzuka. Il aura donc été, dans sa carrière, poleman sur tous les circuits du calendrier. Jolyon Palmer démarra un V6 Renault pour la dernière fois de l’année. Carlos Sainz disputa son 56e et dernier Grand Prix pour Toro Rosso, deux de moins que Jean-Eric Vergne.

A Austin, Lewis Hamilton remporta pour la 6e fois d’affilée le Grand Prix des États-Unis, un nouveau record (en seulement sept épreuves disputées). Il battit aussi un autre record de Michael Schumacher avec un 117e départ en première ligne. Esteban Ocon fut classé pour la 26e fois d’affilée, battant ainsi la précédente marque d’un autre rookie, Max Chilton (Marussia). Cette série se prolongea à la course suivante. Daniil Kvyat disputa son 51e et dernier Grand Prix pour Toro Rosso. Max Verstappen, pénalisé au dernier moment, ne put monter sur le podium, mais de toute manière, il n’avait pas l’âge légal pour goûter au champagne au Texas !

Au Mexique, Lewis Hamilton remporta son 4e championnat des pilotes. Nico Rosberg, champion à Abu Dhabi en 2016, eut ainsi le règne le plus court de l’histoire de la F1. Max Verstappen remporta son troisième Grand Prix, sans même être jamais parti de la pole position.

A Interlagos, Mercedes manqua la victoire pour la 8e fois de la saison, soit autant que lors des saisons 2014, 2015 et 2016 réunies ! Kimi Räikkönen monta sur le podium, mais comme lors de ses 21 dernières apparitions parmi le top 3, ce n’était pas pour une victoire.

Enfin, à Abu Dhabi, Lewis Hamilton devint le deuxième pilote de l’histoire, après Michael Schumacher, à avoir marqué des points lors de chaque course au calendrier – merci la fiabilité ! Sa série s’étend à 25 courses d’affilée dans les points : plus que deux courses pour battre le record de Kimi Räikkönen. Valtteri Bottas réussit le premier triplé de sa carrière (pole, victoire, meilleur tour). La RB13 signa son 13e podium mais connut aussi son 13e abandon de l’année. Felipe Massa prit son 269e et dernier départ en F1.

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