En tant que jeune pilote couvé par McLaren et attendu dès son arrivée en F1, Hamilton a dû faire face très tôt à une forte pression de la part des spectateurs, des médias. Mais il ne pense pas que cela a été différent pour lui que pour n’importe quel autre pilote.
"Tous les pilotes ont de la pression. Et chacun a ses techniques afin de la gérer", explique le Britannique.
S’il ne peut pas parler pour les autres, Hamilton peut en revanche évoquer ses techniques à lui pour gérer la pression. Le but qu’il essaie de poursuivre est de toujours faire du mieux qu’il peut pour ne rien regretter. "J’essaie de garder mon cœur propre. Comme ça, à la fin de la journée, je peux dire : si je devais recommencer, je ferais tout pareil."
Mais si ça ne fonctionne pas, le champion du monde 2008 adopte alors une technique plus radicale : passer du temps avec son chien. "Parfois je regarde aussi seulement mon chien, Roscoe. Il le remarque immédiatement, je dois rire et tout va déjà mieux pour moi."
Qui dit pression des médias, dit être observé. Et qui dit être observé dit être souvent sous les feux des caméras et autres appareils photos. Son physique est donc régulièrement visible dans les journaux et magazines, qu’en pense-t-il ?
"Tout passe assez bien. Mais je ne me trouve pas beau sur les portraits. Ca peut paraître idiot, mais je n’aime pas. Dans le même temps, je n’hésite pas à dire ouvertement aux photographes quand ils sont trop près de mon visage avec leur appareil. Les gros plans révèlent les affreux défauts de votre visage."
Des affreux défauts dans le physique de Lewis Hamilton ? Mais lesquels ? "Je ne le dis pas, sinon ce serait exactement ça qui serait photographié !" rigole-t-il.