Chez McLaren hier étaient conviés à participer à une réunion Ron Dennis, Eric Boullier, les patrons de Ferrari, Red Bull et Mercedes ainsi que Charlie Whiting. Comme l’ont demandé le Groupe Stratégie et la FIA, il faut définir une voie permettant d’avoir des voitures clientes en Formule 1 si le sport vient à en avoir besoin
Le terme a changé depuis, Toto Wolff préfère les appeler les voitures franchisées, comme il l’explique au journaliste Adam Cooper.
"Le mandat confié par le Groupe Stratégie à quelques équipes était de se réunir pour discuter des voitures clientes ou des 3ème voitures pour 2017. La réunion a été bonne mais il est important de faire les bons choix dans ce domaine et donc toutes les solutions ont été discutées. Nous les appelons maintenant voitures franchisées. Nous devons avoir un plan de secours au cas où une ou deux équipes s’en iraient. Nous ne voulons pas nous retrouver à court de solutions si jamais nous nous retrouvions avec 18 ou 16 voitures."
Wolff indique que de nombreux détails ont été étudiés.
"Est-ce viable en termes de règlements ? Qui va payer ? Qui va fournir les voitures ? Faut-il un fournisseur standard ou le faisons-nous nous-mêmes ? Peut-on fournir les voitures de l’année d’avant ? Quels sont les inconvénients ? Qui va monter sur le podium ? Nous ne voulons pas de junior teams. Il y a plusieurs idées, plusieurs opinions encore mais nous avons trouvé un consensus sur la plupart des points."
Christian Horner était aussi satisfait à la sortie de la réunion.
"Toutes les discussions ont été positives pour l’avenir, c’est bien de voir que les équipes peuvent être d’accord pour une fois. Les voitures clientes, une solution que je soutiens depuis des années, seraient une bonne alternative pour des équipes en difficulté comme pour une nouvelle équipe qui veut intégrer la F1."