La Formule 1 a répondu au maire de Sao Paulo et aux organisateurs de la course : ce n’est pas à la FOM d’assurer la sécurité du personnel présent sur un circuit ou en dehors.
A Interlagos, ce week-end, plusieurs équipes ont été victimes (heureusement sans blessés) de braquages à mains armées : Mercedes, Williams, Sauber, Pirelli et même du personnel de la FIA.
C’est d’ailleurs ce qui a finalement conduit McLaren et Pirelli à annuler hier les deux journées de tests prévus aujourd’hui et demain, à huis clos, sur le circuit utilisé pour le Grand Prix du Brésil.
Liberty Media a fait savoir dans un communiqué sa déception quant à la violence qui régnait.
"Et le mot déception n’est pas assez fort," indique un porte-parole.
"La sécurité n’est pas de notre responsabilité. Nous sommes juste les détenteurs des droits commerciaux et nous vendons ces droits au promoteur local. La sécurité au sein d’un circuit est de sa responsabilité."
"Nous avons certes notre propre équipe de sécurité, qui voyage avec nous, et collabore activement avec les forces locales mais nous ne pouvons pas devenir des experts de la sécurité dans chaque ville où nous nous rendons."
"Il y a maintenant une année qui va s’écouler avant la prochaine course pour résoudre ça. Et nous serions extrêmement déçus si la situation n’était pas gérée correctement."