En étant rachetée par un groupe américain, la Formule 1 risque-t-elle de se priver peu à peu des marchés européens ?
Nous connaissions déjà l’avis de Bernie Ecclestone sur la question : cap sur la mondialisation du sport, quitte à laisser quelques Grands Prix historiques se perdre au fur et à mesure des années. Ca a notamment été la cas du Grand Prix de France mais aussi d’autres comme la Belgique (en doute pendant quelques années) ou le Portugal.
Mais les nouveaux propriétaires de la F1, Liberty Media, affirment que l’Europe restera une des clés du développement du sport, qui sera très ambitieux.
"Les nouveaux marchés sont clairement très intéressants pour le sport et nous sommes déjà impatients de développer davantage la Formule 1 dans des pays comme les USA ou ceux d’Asie," déclare le président Chase Carey.
"Mais je veux aussi être clair sur le fait que, concernant les marchés déjà établis, la présence de la F1 là où elle est née, en Europe, reste d’une importance critique."
"Développer la F1 en Europe, en sa basant sur ces fondations, doit être sans précédent. Nous voulons tirer un avantage de l’impact global de la F1, nous voulons nous concentrer là-dessus."
"Sur le plus long terme, les marchés américains et asiatiques représentent des opportunités à développer mais cela ne va pas se faire du jour au lendemain. Il y a de grandes audiences potentielles sur ces marché. Si nous voulons atteindre les fans grâce au numérique et certains des outils qui n’ont pas été exploités de manière assez agressive, nous pouvons construire une nouvelle génération de fans."