Le groupe Liberty, futur nouveau propriétaire de la Formule 1 à partir de la mi-janvier, aura-t-il le courage de s’attaquer au format des week-ends de Grand Prix ?
Le débat dure depuis des années et sous l’ère de CVC, il ne s’est rien passé : le format de trois jours est resté immuable.
Il est toutefois jugé trop long par beaucoup et concentrer un week-end de course sur deux jours semble être la piste privilégiée par Liberty lors de son premier audit. Et, selon les recommandations de Bernie Ecclestone, avec une course sprint le samedi, qui déciderait de la grille de départ le dimanche, pour la course principale.
"C’est entièrement faisable," estime un patron d’équipe qui tient à rester anonyme. "Il y a des possibilités de faire des choses différentes pendant les week-ends."
"Du point de vue d’une équipe, deux jours, ça a du sens. Mais pour le moment, les contrats avec les promoteurs prévoient qu’il y ait de l’action en piste pendant trois jours pour les fans qui se rendent sur place."
"Pour qu’un changement ait lieu, il faut prendre en compte ce paramètre."
L’idée d’un week-end de course condensé et celle d’une course sprint le samedi après-midi, après 2 séances d’essais libres par exemple, forceraient les équipes à beaucoup rouler. Autant que sur trois jours. Telle est la solution qui devrait être proposée pour l’avenir.