Vitantonio Liuzzi a déjà tiré un trait sur le Grand Prix de Grande-Bretagne au résultat frustrant pour lui, sa course ayant été gâchée par la pénalité de cinq places reçue après les qualifications. La perte de temps derrière les voitures des nouvelles équipes au départ a été irrattrapable en fin de course, et il a échoué à la porte des points.
Comme Alonso, Liuzzi place ses espoirs sur la course d’Hockenheim, dont le tracé nivèle les performances des équipes. Les écarts seront proches entre les voitures.
"Hockenheim n’est pas aussi vital en matière d’appuis d’aérodynamiques que Silverstone, nous devrions donc y être plus compétitifs. Il faut maintenant mettre à nouveau les deux voitures dans les points. A Silverstone j’en étais proche mais le circuit ne convenait pas vraiment aux qualités de notre voiture pour y arriver," explique Liuzzi, dont l’objectif conjoint avec Sutil est maintenant de protéger la cinquième place du championnat constructeurs du retour de Williams.
"Même si Hockenheim nous conviendra mieux, il y a quand même du travail à faire à l’usine pour qu’on dispose de nouveaux développements. J’aime en tout cas beaucoup ce circuit, j’ai fait la F3 en Allemagne et je le connais par cœur. Il est très plat, en tout cas le circuit était encore très plat il y a deux ans, cela permettra de mettre les voitures au plus bas avec des réglages de suspensions très rigides, ce que notre voiture apprécie," ajoute-t-il.