Gérard Lopez, toujours actionnaire minoritaire de Renault F1, s’intéresse maintenant beaucoup plus au football qu’) la Formule 1.
Pour le Luxembourgeois, qui chercher à investir en Ligue 1 française avec le rachat du club de Lille, "mon passage chez Lotus n’était pas un fiasco."
C’est ce que Lopez a confié à l’AFP.
"On a repris l’écurie en investissant 40 millions d’euros en rachat de dettes et on a sauvé 450 jobs. L’écurie n’avait pas de sponsors et on en a attiré beaucoup."
"Mais alors qu’on arrivait à un équilibre opérationnel, les coûts ont explosé et les sponsors sont partis. On aurait pu fermer mais on a décidé de vendre pour sauvegarder 540 emplois. L’écurie n’avait pas de dettes envers ses fournisseurs quand on a revendu à Renault. Il y avait 130 millions d’euros de dettes mais envers les actionnaires."
Le Luxembourgeois a également clarifié les choses concernant certaines rumeurs. A son départ, des salaires n’auraient jamais été payés.
"Les salaires ont toujours été payés. Contrairement à ce que j’ai lu, Bernie Ecclestone n’a pas sorti de l’argent de sa poche pour payer les salaires. Il a versé les droits télé auxquels Lotus avait droit et cet argent a été en partie utilisé pour payer les salaires."