Alan Permane, directeur des opérations piste de Lotus, revient sur les qualifications de Lotus et notamment sur le pari perdu avec Romain Grosjean. Le Français n’a pu passer la barre de Q1 en restant en médiums...
"Avec le recul, nous avons fait le mauvais choix avec Romain. Nous nous attendions à ce qu’il passe facilement en Q2 avec les pneus médiums et malheureusement, cela n’a pas été le cas," admet Permane.
"A l’évidence, il va partir très loin derrière et il lui faudra mener une longue charge dans le peloton pour revenir dans le top ten. Mais nous sommes extrêmement confiants, il a la capacité de le faire. Jusqu’où pourra-t-il remonter ? Cela dépendra de son départ et de notre gestion des pneus."
"Pour Kimi, les qualifications se sont déroulées normalement, sans drame. Il est le premier à admettre que ses qualifications ne se sont pas déroulées comme prévu récemment et il se trouve à peu près où nous l’attendions après la séance libre trois. Comme d’habitude, nous sommes convaincus que sa cadence en course sera exemplaire et nous prévoyons une course très solide de sa part."
Les réglages peuvent-ils aider les pilotes à remonter demain ?
"Nous avons pris cela en compte après avoir constaté toute la difficulté des dépassements ici l’an dernier. La voiture de Kimi est certainement plus orientée sur le rythme de course que sur la performance pure. Nous allons étudier ce soir les moyens d’aider Romain à se frayer un chemin dans le peloton. Pendant les essais libres, notre cadence sur les pneus médius paraissait excellente, donc nous espérons bien progresser en course."
Quelles sont les options stratégiques pour les pneus, si délicats à gérer en Inde ?
"La journée d’aujourd’hui a été conforme au modèle de ce week-end, à savoir les pneus options souffrent de cloquage et de graining, tandis que les primes paraissent être le meilleur choix pour la course. Pour l’instant, nous avons constaté un écart de performance d’une seconde au tour entre les deux sur les longs relais. Une des clés de la course tient certainement dans la possibilité de préserver le pneu avant gauche – et à un degré moindre le droit – en gomme tendre, surtout en début de course avec beaucoup d’essence."