La deuxième manche du championnat du monde de Formule 1 nous amène à Kuala Lumpur. Là où l’intensité de la chaleur et de l’humidité le dispute à celle de la compétition entre les teams et entre les pilotes pour la suprématie sur la discipline reine du sport automobile.
Des antipodes au pays des deux moitiés. Séparée en deux parties par la Mer de Chine, La Malaisie est un pays renommé pour la diversité de sa culture et pour ses paysages magnifiques.
Après la longue expédition vers l’Australie, les sept heures de vol pour atteindre Kuala Lumpur sont presque passées pour une formalité. Les courses enchainées, en particulier celles à l’autre bout du monde, imposent un énorme effort aux équipes. Autant dire qu’il n’était pas surprenant de voir un bon nombre des personnels de la F1 prendre quelques heures de sommeil pendant le vol.
Quelques peccadilles ont bien émaillé ce voyage. Notamment, un retard de trois heures au décollage et une légère sous-estimation de la place nécessaire dans le bus de la part du service de transfert (certains prétendent que des valises auraient été calées dans les ouvertures de portes et dans les allées d’un véhicule, mais pour des raisons de sécurité, nous dirons que c’est faux…). Malgré cela, l’équipe est arrivée saine et sauve dans un des hôtels les plus incroyables de la planète.
Des milliers de lumières, des statues géantes décrivant des scènes de la jungle décorent l’entrée de l’hôtel – non, nous ne sommes pas tombés dans un film de Disney … L’endroit est une véritable ruche, bourdonnante, emplie d’image, de sons, de parfums témoignant d’une cité multiculturelle et très accueillante.
Un mélange de Malais, d’Indiens, de Chinois, pour ne nommer que quelques-uns des habitants qui forment cette nation diversifiée, offre un chaleureux accueil. Mais aussi une fantastique palette d’expériences culinaires, à laquelle quelques-uns des vieux routiers de l’équipe ont tenu immédiatement à se réhabituer.
Au lendemain d’une arrivée tardive, un réveil dans hôtel climatisé fait penser que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Jusqu’au moment où il faut sortir de l’hôtel. Sans tenir compte des averses tropicales qui se produisent pratiquement tous les jours en milieu d’après-midi, chaleur et humidité sont telles qu’il faut le vivre pour le croire. Il est préférable de prévoir au moins deux chemises chaque jour pour éviter de finir la semaine avec une note de nettoyage salée !
En fonction des responsabilités (ici, certains sont plus chanceux que d’autres), le mardi s’est passé au circuit pour commencer la mise en place des installations de l’équipe, ou bien à prendre un peu de repos ou encore se détendre autour de l’hôtel, sur les marchés environnants, avant que ne commence la grosse activité du week-end.
Le programme du mercredi est plus ou moins identique, mais avec un accent sur la préparation des voitures avant leur premier démarrage, le jour suivant. L’activité commence vraiment le jeudi : interventions médiatiques pour les pilotes et le management, touche finale à la préparation des E20 pour les mécaniciens, avant les premiers tours en piste, vendredi.
Evidemment, le week-end suivra son schéma habituel : essais libres 1 et 2 vendredi, libres 3 et qualifications samedi et, bien sûr, la course dimanche, avant que l’équipe plie bagages pour rentrer à Enstone.
Un programme chargé nous attend, comme toujours. Il faut ici saluer le dévouement et l’implication des hommes et des femmes qui composent le F1 circus, avec un calendrier aussi serré entre deux courses, et surtout dans une température autour de 30°C, avec 80% d’humidité, comme c’est le cas en Malaisie à cette période de l’année.
Source : Blog de Lotus F1 Team