Alain Prost estimait ce matin que ce serait difficile pour Renault de rattraper rapidement son retard sur Mercedes. L’ambassadeur de la marque au Losange sait qu’un certain écart pourra être comblé cet hiver mais Mercedes continuera aussi à progresser de son côté, même si sa marge est forcément moins grande.
C’est l’ensemble de cette réflexion qui a mené Lotus à casser son contrat en cours avec Renault, en incluant le fait que Red Bull a été désignée comme équipe d’usine.
Pour Gérard Lopez, le grand patron de l’équipe d’Enstone, il n’y avait donc guère de question à se poser.
"Pour nous c’est le bon choix. Ne pas le faire aurait suscité beaucoup de questions parce que nous sommes l’une des rares équipes indépendantes qui peuvent avoir accès au moteur Mercedes," a-t-il déclaré à Autosport.
Le Luxembourgeois a constaté que "Renault a souffert cette année."
Même s’il s’attend à des progrès pour le V6 français, le partenariat renforcé avec Red Bull a confirmé son choix de se tourner vers Mercedes.
"Renaut commençait déjà à se concentrer plus ou moins sur une seule équipe," affirme Lopez pour conclure.