Comme nous vous le rapportions plus tôt ce matin, James Allison est sur le point de quitter Lotus, l’information ne fait plus gère de doutes même si elle n’a pas encore été confirmée par l’équipe elle-même.
Ce qui est certain c’est que la "méthode Boullier" n’est pas d’aller à la surenchère pour garder quelqu’un. Le Français déclarait il y a un peu plus d’un mois que Lotus avait les ressources humaines nécessaires pour ne pas avoir à attirer d’ingénieur superstar payé des millions d’euros.
"Notre personnel est courtisé par nos adversaires mais dans notre structure, si une personne part, l’organisation n’est pas affectée. Il y a toujours plusieurs ingénieurs qui attendent de saisir leur chance. Il n’y a pas de superstars chez Lotus," confiait-il.
"Ma première tâche chez Lotus a été de restructurer le groupe technique. Des gens qui n’ont jamais eu leur opportunité de montrer leur meilleur travail ont eu leur chance. Je leur ai demandé d’être créatif. C’est un plaisir de travailler avec eux, surtout que nous n’avons pas l’argent pour payer des salaires mirobolants. Nous payons moins de la moitié que ce que Red Bull donne à son personnel," avouait Boullier.
"Notre politique est la même depuis trois ans. On ne veut pas de cette inflation à deux chiffres que certaines écuries entretiennent. Cette guerre des salaires est débile, insupportable et dangereuse ! Des équipes n’en sortiront pas intactes. On joue sur d’autres tableaux. L’ambiance, l’évolution interne, le confort de travail, la souplesse."