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Lotus Renault GP : Premier simulateur avec pilote à Enstone

Attendu pour la saison 2012

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Lotus Renault se prépare à installer un nouveau simulateur pour le début de la saison 2012, en mars. James Allison, le directeur technique, nous en dit plus…

Pourquoi les teams utilisent-ils des simulateurs ?

Ils s’en servent depuis des décennies. Il existe plusieurs types de simulateurs et leur usage est varié. Par exemple, une équipe peut disposer d’un appareil de charge hydraulique capable de soumettre un triangle de suspension à une série de charges qui simulent précisément ce qu’il devra supporter réellement en course. Dans ce cas, le simulateur est un moyen de contrôler que l’élément se comportera sainement en course.

Une équipe peut avoir une forme différente de simulateur, où le comportement des éléments aérodynamiques, des suspensions, des pneus, de la boîte de vitesse est représenté avec précision sous la forme d’une série d’équations dans un programme d’ordinateur. Le même ordinateur peut avoir un modèle mathématique rudimentaire d’un pilote qui tente de conduire la voiture virtuelle, sur un circuit virtuel, afin de recueillir des informations sur le comportement de la voiture pendant un tour de circuit.

Ce type de simulateur (souvent appelé « simulateur de tour »), qui est utilisé depuis plus d’un quart de siècle, est un élément vital dans la préparation et l’optimisation des réglages avant d’arriver sur une course. Dans cet environnement virtuel, des paramètres comme les installations de ressorts et d’ailerons peuvent être essayés et ceux qui produisent le meilleur temps simulé sont retenus.

Le type auquel nous nous référons aujourd’hui est un simulateur avec pilote. Sous plusieurs aspects, il est similaire au simulateur de tour que je viens de décrire. La différence essentielle est qu’un pilote réel prend les commandes et conduit une voiture virtuelle sur un tour virtuel, à la place d’un modèle mathématique.

Même si cela présente une batterie de problèmes, le pilote réel apporte une capacité qu’aucun modèle par ordinateur ne peut égaler. Les raisons sont complexes, mais cela peut se résumer en une simple explication : nous ne comprenons toujours pas bien comment un pilote contrôle une voiture de course à la limite de l’adhérence des pneus.

Un ordinateur peut conduire une voiture virtuelle instable d’une manière dont le pilote humain n’est pas capable. Cette différence entre le pilote réel et le modèle informatique mène le simulateur de tour à commettre de grosses erreurs dans les réglages recommandés lorsque les ingénieurs essaient d’apporter des modifications à la maniabilité de la voiture.

En intégrant un pilote réel dans la simulation (approche appelée « driver in the loop », pilote intégré), une équipe peut surmonter la difficulté et le simulateur avec pilote est capable de donner des recommandations de réglages qui peuvent améliorer la voiture bien plus efficacement que ne le fera un simulateur de tour.

Le nouveau simulateur remplacera-t-il l’installation actuelle ou sera-t-il un équipement supplémentaire ?

C’est le premier simulateur avec pilote à Enstone et ses capacités seront un complément des autres formes de simulation que nous utilisons depuis des années.

Quels sont les facteurs que vous prenez en considération en créant un simulateur ?

Comme pour le simulateur de tour, nous devons avoir un modèle mathématique décrivant exactement les lois physiques d’un véhicule réel. Créer cela est une entreprise redoutable, mais le modèle physique implicite est commun avec des méthodes de simulation existantes. Les zones de différences essentielles avec le simulateur de tour impliquent toutes l’intégration du pilote réel dans la boucle de simulation.

Le pilote ne peut apporter de valeur ajoutée que si l’environnement reproduit la réalité avec une précision suffisante pour qu’il ait la sensation de conduire une voiture réelle. Cela signifie que le système doit être conçu minutieusement pour procurer des représentations visuelles très exactes du circuit. Il doit aussi reproduire le bruit de la voiture réelle parce que c’est un des signaux dont se sert le pilote pour juger des choses comme le freinage et les changements de vitesses.

Enfin, et c’est très difficile, il doit agir sur le pilote de manière convaincante. Il n’est pas possible pour un simulateur de reproduire la pression des G que subit un pilote de F1. Mais il peut reproduire des aspects particuliers des mouvements de la voiture qui sont très importants pour persuader le cerveau que le simulateur « roule » réellement sur un circuit.

Quand le simulateur sera opérationnel, nos pilotes devront-ils passer leurs moments libres à travailler sur les simulations ?

Non. Ils s’en serviront, mais le simulateur sera en service pendant la majeure partie de l’année et il n’est guère pratique d’utiliser les pilotes de course de cette façon. La plus grosse partie du travail sera effectuée par des pilotes spécialistes du développement sur simulateur.

Le simulateur est-il destiné au perfectionnement des pilotes ou au développement de la voiture ?

Il peut faire les deux. Un pilote pourra l’utiliser pour apprendre le tracé d’un nouveau circuit ou pour apprendre différents aspects des procédures de pilotage, la procédure de départ, par exemple. Mais le développement de la voiture se taillera la part du lion.

Source LRGP

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