Gérard Lopez et Carlos Ghosn doivent se rencontrer en Hongrie, lors du Grand Prix, pour discuter de la vente de Lotus à Renault, la marque française reprenant ainsi le contrôle d’Enstone, qu’elle avait perdu en 2010.
Les rumeurs sont insistantes autour d’un accord qui serait imminent mais Matthew Carter, le directeur général de Lotus, dément.
"En tant que directeur général de Lotus, je ne sais rien d’une éventuelle offre de rachat. Je sais que Renault étudie avec attention son engagement en Formule 1. Nous savons que lorsqu’il y a la possibilité de revenir à une équipe d’usine, nous sommes probablement le meilleur choix parmi les candidats potentiels."
"Mais il n’y a pas d’offre. C’est ce que les actionnaires n’ont cessé de me répéter, que Lotus n’était pas à vendre."
Lotus fait actuellement face à ses fournisseurs en justice, qui lui réclament plusieurs millions d’euros de factures impayées. Vendre Enstone à Renault et conserver 49% des parts serait la solution la plus intelligente pour Gérard Lopez, selon une source proche du dossier.