Gérard Lopez, le grand patron de Lotus et de Genii Capital, affirme à Abu Dhabi que l’accord en cours avec Quantum Motorsports n’est pas tombé aux oubliettes. Lotus poursuit les discussions, reste à savoir si elles se concluront à temps pour embaucher Nico Hulkenberg, toujours dans l’attente.
"Nous avons des accords préliminaires avec la compagnie dont nous voulons être partenaires (Quantum), nous attendons juste que cela se conclue. C’est un processus très minutieux," déclare Lopez.
"L’histoire, c’est que nous avons offert une participation minoritaire à un investisseur. Nous considérons cette approche comme la meilleure façon d’avancer, comme n’importe quel autre team de Formule 1. Des négociations de ce genre n’avancent pas à la vitesse à laquelle nous sommes habitués en F1 et nous espérons arriver à la conclusion dans un avenir proche."
Pas question d’accélérer les choses en suivant une autre piste pour le Luxembourgeois.
"Nos performances actuelles en piste et le fait que très peu d’équipes peuvent offrir une opportunité d’investissement comme la nôtre nous valent d’être contactés régulièrement par des parties intéressées. Mais pour l’instant, nous continuons à privilégier notre option préférée."
A quel point un investissement dans Lotus peut-il être séduisant ?
"C’est très séduisant. Notre approche, dans les investissements stratégiques à l’usine et dans un line-up de pilotes très fort, a augmenté la valeur de l’équipe, ce qui rend la proposition encore plus intéressante pour ceux qui veulent se joindre à nous dans l’aventure. En ce qui nous concerne, il y a une stratégie sous-jacente qui a accru sa valeur financière, mais regarder l’équipe se battre pour le podium chaque week-end a également augmenté sa valeur émotionnelle. C’est un voyage fantastique tous les jours."