Lotus et Red Bull sont toujours les équipes aux voitures les plus impressionnantes après la fin de la 7ème journée d’essais hivernaux hier à Barcelone. Les E21 et RB9 sont les plus équilibrées en piste et semblent dégrader leurs pneus un peu moins que les McLaren, Ferrari, Mercedes ou Sauber.
"Je suis vraiment très heureux de la voiture, de son équilibre et du ressenti que j’en ai," confie Sebastian Vettel. "Nous avons déjà trouvé de bons réglages qui rendent la voiture très neutre et c’est important pour bien utiliser les Pirelli dans le temps. Mais les pneus se dégradent tout de même nettement plus que l’an dernier. La RB9 est facile à conduire, il y a encore du travail mais nous ne devrions pas avoir de mauvaises surprises."
De son côté Romain Grosjean a mené une impressionnante simulation de course hier, au rythme élevé et marqué par 4 arrêts, seulement un de plus que le vainqueur du Grand Prix l’an dernier. Le Français a notamment réussi à faire tenir ses médiums pendant 24 tours !
"Le rythme de la Lotus était certainement pas mal. Mais la Lotus était déjà bonne ici l’an dernier, lors des essais hivernaux," commente Nico Hulkenberg.
Finalement c’est chez McLaren qu’on se gratte le plus la tête. Button avouait ne pas comprendre totalement sa voiture (lire notre article d’hier soir) et il tente de se rassurer. "Je ne sais pas qui est le plus rapide mais ce que je sais c’est que personne ne semble non plus sortir du lot."
Button déclarait aussi que McLaren avait pris des risque pour la MP4-28, pour se donner des perspectives d’évolutions plus importantes. Chez Red Bull on avoue ne pas comprendre cette stratégie.
"Je ne comprends pas pourquoi McLaren a autant changé sa voiture en 2012 et 2013. Ils ont fini avec une voiture aussi rapide que la nôtre et tout le monde savait qu’en 2013 nous aurions des voitures évoluées avant les règles de 2014," commente Helmut Marko, qui a noté que "la McLaren ne semble pas très stable en piste et dégrade beaucoup ses pneus."
"Ce sport est déjà assez dur et les voitures difficiles à comprendre techniquement pour prendre des risques qui ne sont pas nécessaires," ajoute Mark Webber.