L’équipe Lotus ne s’attendait certainement pas à vivre une saison aussi difficile. Pas le moindre podium et seulement huit points marqués en onze courses. Tout a peut-être commencé cet hiver lorsque Lotus décida de ne pas participer à la première séance d’essais sur le circuit de Jerez. N’était-ce pas une erreur ?
“Je pense que cela nous aurait aidés d’y aller, du moins pour ce qui concerne certains de nos problèmes de fiabilité,” confie le directeur technique Nick Chester au site officiel de la F1. “Nous avons identifié certains problèmes lors de la deuxième et la troisième séance et nous les aurions peut-être identifiés lors de la première si nous avions été présents. Nous avons donc perdu du temps là et cela a compliqué les choses.”
Le premier Grand Prix de la saison en Australie a donc été une séance d’essais pour Lotus. “Oui c’est vrai en quelque sorte. Nous avons été en difficulté en début de saison car la voiture est apparue tard et nous avons aussi eu des problèmes de fiabilité. Nous étions donc en très mauvaise position à Melbourne. Ensuite, lors des quatre courses suivantes, jusqu’à Barcelone, nous avons beaucoup progressé, pas seulement sur le châssis, mais aussi sur le groupe motopropulseur. A Barcelone nous étions assez compétitifs, mais nous n’avons pas été satisfaits de nos performances lors des quelques courses suivantes. Nous espérions être compétitifs à Monaco et cela n’a pas été le cas.”
Le manque de fiabilité et le manque de puissance du groupe motopropulseur Renault en début de saison n’ont pas aidé Lotus…
“Avec les anciens V8, tous les moteurs étaient pratiquement identiques, il y avait peut-être une différence de 20 chevaux. Aujourd’hui, cette différence est plus grande et on peut le vérifier en consultant le résultat des courses. Cette saison, c’est le moteur qui fait la différence et pas l’aérodynamique alors que par le passé, c’était l’aérodynamique qui faisait tout,” ajoute Nick Chester.