L’équipe Lotus tente encore de faire progresser sa monoplace en cette fin de saison, mais cela prend du temps pour optimiser le fonctionnement de ces nouveaux éléments aérodynamiques. Le week-end passé à Suzuka, le ciel semble s’être éclairci pour cette équipe.
“Certaines évolutions ont donné l’impression de bien fonctionner à Suzuka, au moins en qualification,” affirme James Allison, le directeur technique. “C’était assez plaisant d’avoir pu relancer des évolutions qui avaient quitté Singapour sous un nuage de doute. C’est agaçant lorsque quelque chose ne marche pas tout de suite alors que la soufflerie indique le contraire. Mais il est très facile d’arriver en piste à un résultat négatif faux, comme à Singapour. Le problème est que le circuit est un environnement d’essais sans contrôle. C’est toujours un soulagement de constater, à la seconde tentative, que le modèle de l’usine était correct finalement.”
Pour quelle raison la Lotus n’était-elle pas performante en course à Suzuka ? “Dans l’incident du premier tour, la voiture de Kimi (Raikkonen) a subi un petit dommage et par la suite, nous avons constaté une perte de performance aérodynamique au fil de la course. Nos positions en qualifications étaient respectables à Suzuka, mais si nos évolutions fonctionnent, cela doit nous donner de l’air par rapport au peloton des furieux,” poursuit Allison.
Comment se présente le Grand Prix de Corée ? “C’est un peu comme l’Allemagne. La première partie du circuit comporte essentiellement des lignes droites et des courbes enroulées et la seconde propose des virages lents. Dans l’ensemble, c’est plutôt un type de circuit ordinaire avec légèrement plus de possibilités de dépassement que la moyenne. Le temps pourrait être un peu plus frais que notre météo idéale, mais nous comptons faire un bon week-end,” conclut l’ingénieur britannique.