L’écurie Lotus a insisté à Monza sur le fait que son avenir en F1 était assuré, et ce même si Renault décidait finalement de ne pas racheter l’écurie.
L’équipe anglaise a connu de nombreux problèmes ces dernières semaines. Une facture payée très tardivement à Pirelli l’avait notamment contrainte à débuter la première séance d’essais libres du Grand Prix de Hongrie sans pneus.
Puis, en Belgique, l’écurie avait été saisie après que Charles Pic ait porté plainte, le Français n’ayant pas effectué les séances d’essais qui lui étaient promises.
Mais le PDG de Lotus, Matthew Carter, se montre confiant et affirme que l’équipe aura quoi qu’il arrive la possibilité de s’en sortir.
"Nous avons eu des problèmes financiers, dont la presse a beaucoup parlé, et nous travaillons énormément en coulisses," a déclaré Carter. "Nous sommes encore là malgré les épreuves. Nous continuerons ainsi. Les négociations avec Renault se font en privé, mais nous avons plusieurs plans pour rester sur les circuits, nous avons le budget."
Une éventuelle confirmation de la part de Renault se fait tout de même attendre...
"Il est difficile pour moi d’en dire plus," ajoute Carter. "Mon travail est de permettre à l’équipe de rouler et de se maintenir à flot. Les négociations en cours durent depuis plusieurs mois et de mon côté, je tente de mener l’écurie avec les moyens à ma disposition."