Même quand elle avait l’habitude de lutter pour des podiums, la Williams hybride n’a jamais tout à fait brillé à Monaco. Maintenant que la FW41 est la monoplace la plus lente du plateau, l’écurie de Grove aborde ce rendez-vous dans de pires conditions encore… Le seul espoir sera, comme à Bakou, de profiter d’une course animée et chaotique.
« Monaco est un rendez-vous très spécial dans le calendrier de la F1. C’est un circuit unique avec une histoire formidable » rappelle le directeur technique, Paddy Lowe. « C’est le seul circuit à revenir à la vie à la fin de chaque journée, avec le virage de la Rascasse qui s’ouvre aux fans pour qu’ils fassent la fête durant la nuit. »
« C’est un circuit très particulier pour les équipes et les pilotes. Il pose certains défis difficiles, puisqu’il ne pardonne pas avec les barrières qui sont à quelques centimètres de la trajectoire. »
« L’une de nos priorités pour ce week-end est donc de donner aux pilotes le maximum de tours à parcourir dans la voiture, parce que vous ne pouvez vous permettre d’être hors trajectoire. Pour gagner ces derniers dixièmes, il faut une précision extrême, qui ne vient qu’en répétant intensément des tours sur ce circuit, donc nous ne procéderons pas à beaucoup d’ajustements sur la voiture, sauf pour s’assurer de sa fiabilité, puisque Monaco est rude avec les freins et la suspension »
Lance Stroll courra pour la deuxième fois de sa carrière en Principauté. S’attend-il à pouvoir rentrer dans les points comme à Bakou en se faufilant dans le peloton ? Pour cela, il ne faudra d’abord pas céder aux sirènes du show-biz, qui chantent déjà à l’oreille du Canadien…
« Monaco est probablement le week-end le plus spécial de l’année. L’ambiance, la piste, l’histoire de cette course… c’est électrique ! Le week-end est une hype du début à la fin. Le port est rempli de bateaux et beaucoup de choses se passent. C’est un évènement sympathique et la piste est assez spectaculaire. Heureusement, en tant que pilote, je ne serai pas distrait par tout cela, puisque je resterai juste dans ma bulle et je me concentrerai sur la course. »
Sergey Sirotkin a déjà signé un podium en Principauté en GP2. Le défi qui l’attend pour son premier Grand Prix de F1 sera certainement d’une toute autre nature.
« Ce sera sympathique de revenir à Monaco puisque je n’ai pas conduit ici depuis deux ans. C’est probablement l’un des deux ou trois événements que j’apprécie le plus. J’aime vraiment la piste et ce sera bien d’avoir une vraie expérience de pilotage ici pour la première fois dans une F1. Bien sûr, une F1 est plus rapide que les monoplaces que j’ai pilotées par le passé, ce qui rend le tout encore plus excitant. C’est une piste vraiment difficile et technique. L’erreur n’est pas permise, donc c’est aussi très difficile de signer le meilleur tour possible. Il faut prendre juste les risques qu’il faut. »