Après des passages compliqués chez McLaren, où il a reçu peu de considération au moment de l’intersaison, et Renault, qui n’a pas hésité à le descendre en flèche il y a quelques jours, Magnussen espère trouver un peu de calme et une équipe soudée chez Haas, avec qui il s’est engagé pour deux années.
"C’est une bonne équipe" juge-t-il déjà. "C’est bien plus simple à vivre que les autres équipes pour qui j’ai travaillé, et ce n’est pas uniquement parce que Haas est plus petite. C’est aussi parce qu’il est plus facile de voir qui y fait quoi, qui est responsable, et ça me correspond bien".
"L’usine de Banbury n’est pas énorme en comparaison du QG de McLaren à Woking, mais il faut se rappeler que Banbury n’est qu’un des multiples sites de Haas F1. Je vais visiter l’usine américaine la semaine prochaine et avant Noël, je suis passé en Italie visiter Dallara ainsi que le département que Haas a installé chez Ferrari à Maranello. Vendredi, je piloterai la nouvelle Haas pour la première fois dans le simulateur".
Selon le Danois, le lien que Haas possède avec le constructeur italien est crucial pour son développement et ses résultats : "Je pense que Ferrari avait le deuxième meilleur moteur l’an dernier, derrière Mercedes et devant Renault et Honda, et je pense que ce sera encore le cas cette saison".
Comme pour de nombreuses équipes, on s’attend à ce que Haas vive une deuxième saison plus difficile, devant maintenant digérer l’expérience d’une première année plutôt réussie.
"J’ai entendu cette théorie, mais je pense que Haas peut continuer sur la lancée de sa bonne première saison" poursuit Magnussen. "De ce point de vue, je pense que la petite taille de l’équipe ainsi que les liens avec Ferrari seront de vrais avantages".
Après Jenson Button et Jolyon Palmer, Magnussen va découvrir son troisième équipier en trois saisons en la personne de Romain Grosjean : "J’ai livré quelques belles batailles contre lui dans le passé et je sais que nous serons traités à égalité".