Chez McLaren, on déclarait avant les fêtes de fin d’année qu’ils feraient tout ce qui était nécessaire pour protéger au maximum leur nouveau jeune pilote, Kevin Magnussen, lors de sa première saison en Formule 1, cette année.
Le Danois ne veut toutefois pas fuir la pression, bien au contraire.
"Avoir de la pression, c’est comme cela que ça doit se passer et c’est ce que je souhaite. Je dois avoir la pression pour gagner. Ce n’est pas bon d’avoir de la pression juste pour finir dans les points ou finir une course."
Magnussen a su gérer la pression en 2013. "J’ai essayé de ne pas penser à la pression qu’on me collait pour une arrivée probable en F1. J’avais du boulot à faire en World Series et j’ai donc préféré me concentrer sur cette pression, à 100%. Je savais que ce serait l’année du jugement final sur mon travail."
"J’avais la pression pour gagner ce championnat et j’ai voulu le faire de façon à démontrer que je pouvais m’adapter à tout : dominer ou être tactique, piloter à fond ou avec ma tête. Cette pression m’a fait beaucoup apprendre."
La Formule 1 c’est tout de même un monde à part, non ?
"C’est sûr que c’est plus difficile aujourd’hui qu’il y a 7 ans, quand Lewis Hamilton a suivi le même parcours que moi. Aujourd’hui il n’y a plus de possibilités de faire des essais privés à outrance alors il faut procéder d’une façon différente. Mais c’est la réalité, la même pour tout le monde et vous devez en sortir le meilleur," répond Magnussen.
"Pour McLaren, un top team, c’est aussi de la pression en prenant un gros risque avec un jeune pilote comme moi mais les pilotes doivent bien venir de quelque part. Les autres vieillissent et il faut bien un jour ou l’autre faire venir un jeune. La décision de McLaren est très courageuse et j’espère montrer que c’était la bonne."