Avez-vous quelque chose à prouver pour votre retour en F1 ?
J’espère prouver beaucoup de choses ! Je suis extrêmement motivé après une année sans compétition. J’ai passé tellement de week-ends sur les circuits, sans pouvoir piloter, qu’il me tarde de revenir pour prouver ma valeur. Ma vie a toujours tourné autour du sport automobile. J’ai hâte de retrouver le baquet et encore plus avec Renault Sport !
Vous sentez-vous bien préparé avant le Grand Prix d’Australie ?
Je suis prêt pour Melbourne. Nous avons fait de bons essais avec beaucoup de tours. Chaque jour, nous en avons accompli plus de 100 pour franchir la barre des 500 en quatre journées. Accumuler les kilomètres était le plus important pour me remettre dans le bain après cette période d’arrêt. Je n’aurais vraiment pas pu demander plus. Nous avons vérifié tous les systèmes et procédures de manière à être au point avant la première course. Pour l’instant, je pense que nous sommes aux portes du top dix, mais si tout se passe bien, qui sait ? Si nous quittons l’Australie avec quelques points, nous pourrons être heureux.
Comment vous sentez-vous au sein de l’équipe ?
C’est agréable d’en faire partie. Renault a de grandes ambitions et l’essentiel pour un pilote est d’être dans une écurie qui vise les titres mondiaux. Entre Viry et Enstone, l’alchimie est réelle. Ils ont remporté des championnats il y a peu et je suis sûr qu’ils n’ont pas oublié comment y parvenir. Enstone a connu des années difficiles, mais le personnel est resté soudé pour s’en sortir. Maintenant qu’ils disposent de ressources et d’un plan sur le long terme, l’atmosphère est électrique. C’est l’endroit parfait pour un jeune pilote comme moi.
Que pensez-vous de votre monoplace ?
Nous avons une bonne base de départ. Nous ne sommes pas pleinement satisfaits de la performance, mais nous sommes confiants sur ce que nous avons accompli en si peu de temps. Nous savons toutefois que nous pouvons faire mieux. Nous n’avons pas encore le meilleur groupe propulseur ou la meilleure voiture, mais nous savons comment progresser. Nous devons nous y mettre, travailler dur et atteindre le sommet. Si nous continuons de travailler en restant soudés, tout ira bien.
Après votre sensationnel début de carrière en F1 à Melbourne, vous devez-y avoir d’excellents souvenirs. Comment voyez-vous les choses avant le lancement de la nouvelle saison ?
J’adore Melbourne. En 2014, tout avait démarré comme dans un rêve avec un podium. Mais en y revenant l’an passé, ce n’était pas aussi bon que la première fois ! J’espère que je pourrai finir la course cette année et inscrire quelques points. C’est mon objectif. Si Jolyon et moi terminions dans le top 10, ce serait une énorme réussite !