Renault a essayé des nouvelles solutions à Monaco pour trouver un peu plus de rythme et se rapprocher du milieu de peloton, mais les efforts du constructeur ont été vains et ces évolutions ont plutôt perturbé la RS16. Magnussen avait pourtant la dernière version du moteur Renault mais s’est trouvé en difficulté en course comme en qualifications et pense que les nouveautés adoptées n’y sont pas pour rien.
"Si l’on avait fait comme d’habitude et qu’on n’avait pas essayé cette nouvelle grande évolution, je pense que le week-end aurait été plus simple" regrette le Danois. "Je pense aussi que nous devons essayer au maximum d’apprendre à utiliser ces nouveautés sur la voiture car ça nous aidera à mesure que l’on roulera avec. C’était négatif ici, mais nous avons de quoi apprendre à les utiliser de la bonne manière d’ici au Canada".
Les nouveautés aérodynamiques que Renault Sport apportera à Montréal devraient améliorer le rythme en virage de la RS16 mais devront être optimisées pour fonctionner parfaitement.
"C’est un gros changement sur la voiture, surtout dans son équilibre en virage, mais ça n’a pas fonctionné et c’est décevant. Nous pensions que ça marcherait mais il faut encore affiner les réglages. Nous n’en avions pas vraiment le temps et nous ne pensions pas pouvoir améliorer réellement la voiture mais on espère pouvoir le faire lors de la prochaine course et pour le reste de la saison afin de faire progresser la voiture", conclut Magnussen.