Kevin Magnussen a reconnu la faiblesse de Renault dans l’exercice des qualifications en 2016 et presse son équipe de faire des progrès dans tous les domaines.
Magnussen a marqué les premiers points de Renault cette année en terminant à la septième place en Russie, mais ni lui ni son coéquipier Jolyon Palmer n’ont réussi à se qualifier en Q2 depuis le premier Grand Prix de la saison, en Australie.
Selon Magnussen, Renault paie le prix du manque de développements effectués par Lotus l’an dernier, et estime que la priorité est d’améliorer le rythme sur un tour.
« Il semblerait que la qualification soit notre point faible. On dirait que les autres équipes sont capables de hausser leur niveau de jeu en qualifications, ce qui n’est pas notre cas. »
« C’est une chose sur laquelle nous devons travailler, mais ce n’est pas la seule. Nous sommes derrière dans beaucoup de domaines et nous devons nous améliorer partout. Nous disposons d’une voiture qui n’a pas été développée l’an dernier donc nous en payons aujourd’hui les conséquences. Nous devons à la fois être patients et travailler dur pour rattraper les autres qui sont aussi en train de s’améliorer. »
Néanmoins Magnussen tient à faire savoir que Renault ne se fait pas d’illusions, et a bien conscience que son résultat en Russie ne reflète pas sa position actuelle dans le peloton.
« Cela a rendu tout le monde heureux de finalement marquer quelques points, mais nous ne nous mentons pas à nous-mêmes, nous connaissons notre vrai niveau. Nous avons eu de la chance que beaucoup de pilotes subissent des problèmes lors du premier tour puis que l’une des Toro Rosso abandonne. Nous devons encore nous améliorer mais c’est sympa d’avoir pu inscrire des points. »