Le pilote danois Kevin Magnussen, membre du programme des jeunes pilotes de McLaren, est sur la liste des pilotes envisagés pour prendre le deuxième baquet de Marussia, à en croire ce que dit le directeur sportif Graeme Lowdon. Favori pour le titre des Formula Renault 3.5, le Danois pourrait faire équipe avec Jules Bianchi l’an prochain. Le partenariat entre Marussia et McLaren pourrait faciliter cette signature.
« Comme chaque équipe qui n’a pas encore confirmé ses pilotes, il y a plusieurs possibilités » explique Lowdon. « Kevin a impressionné lors des essais qu’il a fait, et en tant qu’équipe qui amène des jeunes pilotes en F1, il correspond au profil. Mais il y a sûrement trois ou quatre pilotes avec un bon potentiel qui cherchent à venir en Formule 1, et nous parlons avec bon nombre d’eux, tout comme les autres équipes ».
Max Chilton pourrait être le perdant d’une telle alliance, mais l’Anglais n’a pas abandonné l’espoir de rester dans l’équipe russe l’année prochaine.
« Max est également une option car il fait un très bon travail de pilotage. Il a réellement progressé dans de nombreux axes de travail et a fait partie d’une équipe très unie. Nous avons vraiment envie de continuité pour l’an prochain compte tenu des changements de règlement. Si nous décidions de garder notre formation actuelle, ce serait la première année que nous commençons avec deux pilotes ayant de l’expérience, ça doit être noté. Pour le moment nous ne sommes pas pressés. Nous discutons juste comme nous devons le faire ».
Le gros point noir pour Max Chilton réside dans ses performances pures sur un tour. Le pilote britannique a en effet subi la loi de Jules Bianchi 13 fois en 15 courses.
« Il y a toujours quelque chose derrière les qualifications, une raison ou une autre. Jules est un peu plus expérimenté, mais Max a montré qu’il sait apprendre des points positifs de Jules. En essais libres nous demandons souvent différentes choses à nos pilotes, ce qui peut amener la feuille des temps à des résultats très différents. La clé pour nous, de pilotes étant très peu expérimentés, est de voir des progrès. C’est simplement de savoir si nous sommes heureux des progrès effectués et de l’évolution de ces progrès. Et je dirais que nous sommes vraiment heureux de nos pilotes » conclut le directeur.