Kevin Magnussen doit rapidement oublier son Grand Prix d’Italie. Le Danois a été brouillon autant en qualifications qu’en course et se concentre désormais sur l’épreuve singapourienne.
Le pilote Haas peut s’appuyer sur une voiture extrêmement compétitive, qui peut jouer les points facilement à chaque course.
« L’équipe a fait un travail incroyable pour trouver la constance que nous avons cette année – si l’on se compare à l’an dernier, où nous avions une voiture solide sur quelques courses, mais sans avoir beaucoup de constance. Pour une équipe qui entre dans sa troisième année, je pense que c’est assez impressionnant de faire aussi rapidement de tels progrès. »
Comme le montre néanmoins la disqualification de Romain Grosjean à Monza, Renault ne fera aucun cadeau pour conserver sa 4e place au classement des constructeurs…
« Nous faisons tout pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Je pense que nous avons fait un bon travail pour nous rapprocher de Renault au classement des constructeurs, surtout si l’on considère la malchance et tous les problèmes que nous avons eus sur certaines courses cette année. Cela montre que nous avons vraiment une bonne voiture, et il y a le potentiel pour obtenir de meilleurs résultats encore. »
Haas a démontré à Budapest, avec une double arrivée dans les points, que les circuits sinueux pouvaient aussi bien convenir à la monoplace américaine. Cela tombe bien, le Grand Prix de Singapour est dans quelques jours.
« Nous nous attendions à ce que la voiture soit moins solide sur des circuits plus lents et sinueux » confesse Kevin Magnussen. « Car nous avions eu quelques mauvaises courses à Monaco et à Montréal. Il semble cependant que nous ayons bien travaillé sur nos problèmes et amélioré la situation sur ce genre de tracés. A Budapest, notre performance était bonne. Nous verrons ce qu’il en est à Singapour. Nous devrions pouvoir nous battre pour être la première équipe du milieu de grille et être les meilleur des autres. »
« Il faut un mélange de beaucoup de choses pour bien performer sur ce type de piste, c’est une question d’équilibre. Nous avons travaillé sur des domaines où nous sentions que nous performions bien : les pneus, l’équilibre, les réglages, tout cela. Et dans l’ensemble, nous avons amélioré notre package sur les circuits plus lents. »
Kevin Magnussen devra cependant dompter les nombreux défis que recèle un tour à Singapour… Il les explique plus en détail.
« La plus grosse difficulté est probablement physique, puisqu’il fait très chaud. Et la course est extrêmement longue. Elle s’approche toujours de la limite des deux heures. Physiquement, c’est un circuit rude. Mentalement aussi. Vous ne pouvez pas beaucoup vous reposer sur un tour, puisqu’il y a 23 virages, donc vous travaillez toujours. J’adore courir la nuit, mais cela ne fait pas vraiment une grande différence, vous ne le remarquez pas beaucoup. C’est sympathique, l’aspect visuel est réussi. »
« La marge d’erreur est très faible. Si vous ratez votre freinage ou appuyez trop tôt sur l’accélérateur, il y a un mur et vous allez probablement rentrer dedans ! Les conséquences, quand vous commettez une erreur, sont donc plus grandes, ce qui est sympathique. »
« Il y a aussi quelques bosses sur la piste. Vous essayez de les éviter autant que possible. Ce n’est pas possible de toutes les éviter, puisqu’il faut suivre votre trajectoire. C’est donc facile de bloquer les pneus à certains endroits. »
« Malgré tout, nous adorons ce circuit parce que c’est un défi. C’est un week-end différent du reste de l’année. C’est un Grand Prix unique. »