Kevin Magnussen a longtemps pu espérer un top 4 à Melbourne dimanche dernier… avant qu’un problème survenu pendant son changement de roue ne cause son abandon – comme celui de son coéquipier.
Rebondir à Bahreïn devient un impératif autant sportif que psychologique pour le Danois, qui sait au moins que sa VF-18 est une voiture bien née…
« Nous essayons de nous reconcentrer et nous avons hâte de disputer la prochaine course. Nous tirons des points positifs de Melbourne, car nous avons une bonne voiture. Nous gagnons ensemble et nous perdons ensemble. Tout le monde commet des erreurs parfois, il faut l’accepter. Mais nous avons appris de cette course et nous progresserons tous ensemble. »
« Ce serait formidable d’obtenir un bon résultat à Bahreïn après une si grande déception. Nous devons commencer à marquer des points, il nous faut rattraper ce retard. »
Si dans l’immédiat la déception prévaut, la performance de la Haas rend optimiste Kevin Magnussen pour les courses à venir… même s’il demeure prudent.
« C’était bon d’avoir une voiture compétitive à Melbourne. J’ai pris du plaisir à la conduire tout le week-end, mais il n’y a pas de garantie que nous serons solides à Bahreïn. Donc il nous faut travailler dur pour comprendre la voiture et nous assurer d’être aussi performants à Bahreïn. »
« La voiture se comportait bien, le ressenti était positif et ça fait plaisir de pouvoir être compétitif. J’espère que nous pourrons continuer à l’être. Mais je ne prends rien pour acquis. De nouveau, nous avons une bonne voiture, mais je suis prudent. »
La course de Melbourne ne fut pas animée par de nombreux dépassements – c’est le moins que l’on puisse dire. A Bahreïn, le spectacle devrait être un peu plus présent, souligne Kevin Magnussen…
« Bahreïn est une bien meilleure piste pour dépasser. Nous n’avons jamais eu à nous plaindre d’une course ennuyeuse à Bahreïn parce que le tracé permet un bien meilleur spectacle en piste. Je suis sûr que nous y verrons un Grand Prix excitant. »
« Je préfère les virages 11 à 13, c’est une bonne section à haute vitesse. Vous arrivez avec beaucoup de vitesse dans ces virages. Bahreïn est un circuit difficile. Il y a de bonnes opportunités de dépassements. »
« Grâce aux nombreuses zones de dégagement, je peux plus pousser que sur d’autres circuits. Mais je préfère toujours quand il y a moins de zones de ce type. Car cela signifie que vous êtes davantage mis au défi et que la marge d’erreur est plus étroite. »
La course à Bahreïn commence de jour et se finit de nuit, une particularité notable dans le calendrier.
« Cela modifie le comportement des pneus » explique Kevin Magnussen, « leur durée de vie et ainsi de suite. C’est quelque chose qu’il faut anticiper avant la course. On peut le faire en modifiant les réglages sur la voiture, la pression des pneus, l’aileron avant… Il faut régler toutes ces choses pour anticiper la chute des températures. »