Quelles sont vos perspectives à l’entame de la troisième épreuve de l’année ?
Je suis incroyablement impatient et je désire vraiment inscrire mes premiers points au compteur. Donnez-moi une course normale, sans crevaison ni pénalité, et je crois que nous pouvons y arriver !
Quels sont vos souvenirs du Grand Prix de Chine ?
En 2014, ma course était loin d’être la meilleure. J’ai lutté avec la voiture pour finir treizième. Pour ma seconde visite, je vise clairement mieux.
Quel est l’objectif cette fois ?
Nous connaissons nos faiblesses et Shanghaï ne sera peut-être pas le circuit le plus sympathique pour nous à ces égards, mais je pense toujours que si nous réalisons une bonne course, nous pourrons jouer les points. Je suis gonflé à bloc et impatient.
Vous avez attaqué fort lors des deux premières manches avec un rythme de course très prometteur et les points étaient proches. Est-ce frustrant ?
Assez oui ! Cela se passe parfois ainsi en sport automobile, mais nous en sommes proches et cela nous motive. La voiture se comporte vraiment bien. Nous souhaitons évidemment plus d’appuis et de puissance, mais désignez-moi un seul pilote qui n’en veut pas plus ! Bien entendu, je savoure mon retour au volant, à attaquer et à dépasser, mais il y a tant de travail à faire en partant de l’arrière que même en faisant une bonne course, on ne se classe que onzième. Si nous nous élançons plus haut sur la grille et que nous évitons les problèmes du premier tour, de belles choses peuvent se produire.
Que pensez-vous du Circuit International de Shanghaï ?
Le tracé est intéressant, mais c’est une piste très large avec de nombreuses zones de dégagement. Il n’est pas aussi spectaculaire qu’il devrait l’être. Il y a de beaux virages rapides, en particulier l’entrée spéciale du premier virage. Vous quittez la partie la plus rapide du circuit pour finir cette courbe assez longue à près de 60 km/h !
Où est-il possible de dépasser ?
Avec deux zones de DRS, c’est évidemment là où il faudra d’abord regarder pour dépasser. La meilleure occasion se situe au premier virage car la zone de DRS débute assez tard sur la ligne droite des stands. On peut donc s’approcher de la voiture qui nous devance. Je tenterai néanmoins toujours de profiter de la moindre chance, peu importe où elle se présente !