Au Mexique, Kevin Magnussen est revenu de nulle part en course pour marquer quatre points précieux pour Haas au classement des constructeurs. Au Brésil, le Danois devra-t-il encore faire un exploit le dimanche pour espérer rentrer dans le top 10, ou sa monoplace sera-t-elle enfin plus compétitive ?
« Après un samedi difficile, nous étions en retrait après les qualifications, et c’était vraiment mauvais. C’était donc incroyable de signer un résultat solide le dimanche » se félicite Kevin Magnussen.
« La F1 est vraiment rude et la performance de la voiture joue un rôle très important dans le résultat final. Après ces mauvaises qualifications, il semblait vraiment que nous n’étions pas au sommet de notre performance, et nous ne pensions pas que nous marquerions de points. Mais le dimanche, nous avons bien performé, presque surperformé, pour finir 8e et marquer ces quatre points. »
Résilience est le mot qui a le plus caractérisé Haas et Kevin Magnussen au Mexique. Désormais, c’est avec plus de confiance et de foi en son équipe que l’ancien pilote McLaren aborde le rendez-vous brésilien.
« Ce résultat a prouvé que vous ne devriez jamais abandonner, peu importe ce qui arrive avant la course. Vous pouvez toujours surperformer et obtenir un résultat, même si la situation semblait mauvaise. Oui, ce résultat montre de quoi l’équipe est capable. »
Haas est désormais à un petit point de Renault pour jouer la 7e place, et Toro Rosso n’est pas inaccessible non plus. Comment Kevin Magnussen voit-il la situation en milieu de grille ?
« Nous ne sommas plus qu’à un point de Renault au classement des constructeurs et à six points de Toro Rosso. C’est extrêmement serré et tout peut arriver lors de ces deux dernières courses. Nous devons simplement être au sommet de notre forme et tirer le maximum possible de chaque course. Ce ne sera pas facile. Ces équipes font du bon travail et ce sont des rivaux difficiles à battre. »
Pour revenir au circuit d’Interlagos, quelle est la portion préférée de Kevin Magnussen ?
« Les S de Senna. C’est un enchaînement sympathique de la piste et ce sera difficile de voir à quel point les voitures iront vite dans ces virages. »
Pour décrire un tour sur cette piste étroite, sinueuse mais ô combien particulière dans les cœurs de beaucoup, Kevin Magnussen emploie deux termes : « légendaire et difficile. »