Pastor Maldonado apprécie beaucoup le circuit de Singapour. Au volant d’une bonne monoplace l’an passé, il y avait fait quelques étincelles. Reste à savoir si le Vénézuélien pourra compenser les handicaps de sa FW35 cette année sur un circuit qui ne pardonne rien.
"J’ai fait une excellente qualification l’an dernier, terminant à la 2e place, ce tracé me convient et je sais comment y sortir le dernier dixième sur le chrono," rappelle-t-il.
"Singapour est assez inhabituel pour y tenir une course en ville, car il fait chaud et humide, avec des vitesses élevées, de nombreuses zones à fort freinage lourds et beaucoup de virages, mettant tous la motricité des pneus à rude épreuve."
Il y a les pièges sur un tour et les pièges sur la durée, comme le souligne Maldonado.
"La course y est aussi très longue, avec beaucoup de carburant à bord de la voiture. Cela stresse beaucoup les pneus lors des premiers tours, il est donc essentiel de bien gérer le premier relais. La stratégie pneus est toujours un ingrédient clé donc je vais passer beaucoup de temps avec les ingénieurs pour discuter de la façon de l’aborder sur cette piste."
"Si la piste est très difficile, la gestion des conditions climatiques est un autre élément auquel les pilotes doivent faire face ce week-end car il fait très chaud à l’intérieur du cockpit," conclut-il.