Romain Grosjean n’a pas fait dans la langue de bois lors du dernier Grand Prix en Hongrie : le manque de finances et l’incertitude concernant l’avenir de Lotus (rachat par Renault ?) a mis un coup de frein brutal au développement de la Lotus E23.
Le manque d’évolutions mais aussi l’utilisation de pièces vieillissantes n’aide pas les deux pilotes à marquer des points, même si le Français a su profiter d’une course à rebondissements en Hongrie pour marquer 6 points.
Son équipier, Pastor Maldonado, est aussi désolé de cette situation, d’autant plus que son sponsor, PDVSA, verse pas moins de 40 millions d’euros par an à Lotus.
"Pour la Hongrie, nous avons réutilisé l’aileron arrière que nous avions à Monaco. Sur ce genre de circuit cela peut fonctionner mais pas ailleurs, pas à Barcelone par exemple. De toute façon nous n’avons pas eu d’évolutions depuis le début de la saison, je parle de grosses évolutions. L’équipe a modifié quelques petites choses mais il n’y a pas eu de nouveautés majeures," déclare le Vénézuélien.
La situation va-t-elle s’améliorer ? Maldonado admet qu’il n’en est pas certain.
"Avec un peu de chance, nous pourrions avoir quelque chose après la pause estivale. Mais ce n’est pas encore clair..." dit-il, suggérant également à demi-mot qu’une signature d’un rachat de Lotus par Renault pourrait pousser à réinvestir afin de préparer au mieux 2016 et soigner la position au championnat constructeurs.
"Nous sommes très proches d’avoir de grosses nouveautés, les ingénieurs attendent le feu vert et c’est le bon moment pour cela. J’espère que nous pourrons les avoir bientôt. Tous nos concurrents ont progressé mais, même sans évolutions, nous sommes encore plus ou moins dans le coup, ce qui est très positif."