Max Verstappen reste positif sur sa saison 2018, même si elle avait très mal commencé et aurait pu être bien meilleure sans des erreurs et accidents à répétition lors des premiers Grands Prix.
Pour le pilote Red Bull "ce fut ma meilleure saison en Formule 1".
"Mieux que l’an dernier. Et l’année dernière était déjà meilleure que l’année précédente," assure Verstappen.
"Ça ne cesse de s’améliorer. Pas nécessairement en termes de résultats, mais je regarde uniquement le feeling au volant et la performance. Le résultat ne dit pas toujours tout. L’année dernière, par exemple, j’étais monté moins de fois sur le podium qu’en 2016, mais je pense que j’étais meilleur. Parfois, il suffit de ne pas regarder les résultats. Il faut tout décrypter."
Et ces erreurs du début de saison, il les occulte donc.
"Bien sûr, les six premières courses, ce n’était pas bon. Mais le reste de la saison, j’ai fait parfois plus que le maximum possible selon l’équipe. Ce redressement après cette première partie était tout simplement nécessaire."
"Est-ce mon plus grand mérite de cette saison ? Non, non. Je ne pense pas que c’était miraculeux ou quoi que ce soit. Cela devait juste se passer. Ces six premières courses, j’aurais préféré faire les choses différemment, bien sûr. Mais ça a servi à quelque chose. Pour moi, il s’agissait de devenir meilleur. Le processus d’apprentissage continue toujours en F1."
A-t-il appris qu’il était parfois nécessaire de prendre son temps en Formule 1, d’agir avec un peu moins de précipitation comme l’ont dit Christian Horner et Helmut Marko ?
"Moins pressé... Ce n’est pas le mot juste. Je voulais juste avoir un bon résultat après ces premières courses. Trop impatient, pas trop pressé. Par exemple, à Shanghai, j’aurais peut-être dû attendre un peu pour dépasser Lewis. Mais je voulais le passer dans ce virage. J’ai pensé que s’il me poussait hors de la piste, j’allais perdre ma place au profit de Daniel. Et donc que ce n’était pas grave... C’était souvent ce genre de chose qui ont fait que mon analyse n’était pas forcément bonne. Peut-être que si nous pouvions refaire cette course, je choisirais un autre endroit pour doubler. Mais après, c’est toujours plus facile de parler que de faire."