Vijay Mallya, le patron de Force India, s’est exprimé en marge de la présentation de la VJM10 hier sur la demande d’extradition prononcée par les autorités indiennes à son encontre.
Mallya est bloqué depuis près d’un an en Angleterre et ne peut voyager, son passeport ayant été révoqué.
L’Indien est poursuivi dans son pays pour de nombreuses affaires liées aux dettes de ses différentes compagnies, dont Kingfisher Airlines, sa compagnie d’aviation.
"Les banques qui appartiennent à l’Etat essayent de me poursuivre sur le plan personnel pour l’échec de la compagnie d’aviation et elles veulent que je sois celui qui rembourse directement leurs dettes. J’ai aussi lancé une procédure contre elles, c’est dans le système judiciaire maintenant," explique-t-il.
"Le recouvrement de dettes est un problème civil mais le bureau d’enquête, qui agit au nom du gouvernement, veut en faire un problème criminel. Je conteste légalement tout cela. Je crois sincèrement qu’il n’y a rien dans mon cas."
Mallya pense qu’il est "en sécurité en Angleterre, jusqu’à ce qu’on me prouve le contraire. Et je préfère prévenir que guérir parce que je n’ai pas envie de me retrouver à la merci de certaines têtes brûlées du gouvernement indien."