Depuis sa mise en redressement judiciaire, Manor a entamé une course contre la montre. La petite écurie doit absolument trouver un repreneur très bientôt, si elle veut avoir une chance de disputer les premiers Grands Prix de la saison 2017.
Pour le moment, Manor a certes suscité l’intérêt de plusieurs repreneurs potentiels, mais aucune offre ferme n’est encore parvenue à FRP Advisory, les administrateurs judiciaires de l’écurie.
« Les administrateurs ont informé le personnel de Manor il y a quelques jours qu’ils pensaient avec confiance que les finances étaient suffisantes pour payer les salaires jusqu’à la fin du mois de janvier. Ce qui a permis aux discussions de continuer avec les parties intéressées jusqu’à cette semaine » a révélé un porte-parole de FRP Advisory.
« Alors qu’il n’y a toujours aucune nouvelle supplémentaire à annoncer, nous pouvons confirmer que les discussions continuent avec toutes les parties, pour essayer de garantir les fonds nécessaires au travail de l’écurie. »
« Tous ceux impliqués dans les discussions sont concentrés sur l’équipe, afin qu’elle soit dans la meilleure position possible pour la première course de la saison 2017. Cependant, les administrateurs doivent continuellement observer la situation financière de l’écurie. »
Si Manor ne trouve pas un repreneur capable d’injecter de l’argent frais d’ici le 31 janvier, 212 salariés pourraient se retrouver sans emploi. Sa participation à la prochaine saison de F1 serait alors compromise.
FRP a confirmé que la présence de Manor en Australie, le 26 mars prochain, « dépendra des résultats du processus administratif en cours, et de toutes les autres négociations menées avec les parties intéressés. »
Les administrateurs judiciaires, qui évoquent « une fenêtre d’opportunité très limitée », ne sont pas les plus optimistes sur ce dossier. Il faut néanmoins relever que Manor Grand Prix Racing – la structure qui dispose des droits de Manor pour participer au championnat de F1 – n’est, elle, pas placée en redressement judiciaire.