Le halo a été introduit de force en Formule 1 cette saison et l’aspect sécuritaire s’en est évidemment vu amélioré. Néanmoins, il trouve toujours des détracteurs, à l’image de Nigel Mansell. L’ancien champion du monde ne l’estimait pas nécessaire.
"Je ne suis pas fan du halo, même si je ne devrais pas le dire" explique Mansell. "Lorsque vous êtres pilote de course, vous devez accepter qu’une partie du métier soit un peu dangereuse."
"Nous avons piloté des voitures dans le passé qui avaient tout juste un siège. Nous étions installés à même le plancher métallique avec un peu de mousse. Il n’y avait pas de zone de dégagement, donc si l’on sortait, c’était l’accident, et c’est pour ça que des pilotes se tuaient ou se blessaient si souvent. Les standards de la sécurité font que les équipes ont construit des voitures qui sont presque pare-balles, c’est fantastique."
Cela joue également indirectement sur la longueur de la carrière des pilotes, qui ne s’arrête plus brusquement suite à un accident grave. De nombreux pilotes ont vu leur carrière stoppée nette à cause d’accidents trop importants.
"La longévité des pilotes de course est double de celle qu’on avait dans les années 80. Il y a maintenant énormément de pilotes qui font 300 Grands Prix et ce n’est plus un exploit. Avant, on estimait avoir une carrière énorme si l’on atteignait les 180 Grands Prix" conclut celui qui en a disputé 187.