Mercedes tente de s’enlever de la pression, en se qualifiant eux-mêmes de challenger maintenant, face à Ferrari.
Toto Wolff a en effet admis, avant le Grand Prix du Canada qui se déroulera ce week-end, que Ferrari était maintenant l’équipe favorite.
Ce point de vue n’est pas partagé par Nigel Mansell, le champion du monde 1992.
"Ce ne sont que des mots. Je ne crois pas que Mercedes soit retombée au rang de challenger. Je pense qu’ils sont très proches de Ferrari," déclare le Britannique.
"C’est vrai que Ferrari a fait un travail absolument incroyable cet hiver afin de produire une voiture capable de défier ainsi Mercedes. Je suis ravi pour eux, j’ai couru pour eux et je sais ce que ça représente."
"Mais rien n’est joué : c’est une course au développement qui a maintenant été lancée et, selon laquelle des deux équipes progressera le mieux, nous aurons une issue différente au championnat."
Mansell parie sur son compatriote, Lewis Hamilton, pour prendre le taureau par les cornes.
"Ce que Lewis doit faire, quand les choses ne vont pas très bien, c’est sortir le meilleur de lui-même et de son équipe. Il sait le faire quand c’est nécessaire. Lewis peut toujours battre Vettel cette année, même si je pense que ce sera très serré entre eux."
Le Britannique a aussi déclaré ces derniers jours qu’il ne serait pas surpris par un divorce entre McLaren et Honda. A Montréal, on a appris que ce divorce pourrait même être annoncé en juillet si le moteur Honda évolué n’arrivait pas ou s’il ne tenait pas ses promesses.
"Je maintiens que quelque chose doit changer chez eux, et vite. Avec un peu de chance, cela va bien se passer pour le projet McLaren Honda. Après trois ans, ils devraient jouer les victoires et le titre. Ce n’est pas le cas. Ca doit donc changer, d’une façon ou d’une autre."