Aux mains de Sebastian Vettel, la Ferrari a décroché deux victoires cette saison et une deuxième place dimanche sous les yeux des tifosi au Grand Prix de Monza. Cependant, la marge de 25 secondes et le rythme de course du vainqueur du jour, Lewis Hamilton, a mis en lumière l’écart toujours important entre Ferrari et Mercedes.
Mais le président de la Scuderia, Sergio Marchionne, insiste : en 2016, ce sera une toute autre histoire.
« Je pense que nous entamerons la saison prochaine avec un moteur complètement repensé et une toute nouvelle voiture, et je suis relativement confiant dans le fait que Ferrari reviendra en tant que véritable compétiteur, et pas en tant que poursuivant comme en 2015. »
Ferrari a en effet changé son approche de la fin de saison cette année.
« 2016 sera très différente, dans un environnement complètement différent. Nous travaillons depuis un moment maintenant sur le moteur 2016. La différence entre cette année et les autres saisons, c’est que nous n’avons jamais abandonné 2015, qui reste au cœur de notre travail de développement et qui explique pourquoi nous sommes aujourd’hui en première ligne. Les saisons précédentes, nous avions laissé tomber après les premières déconvenues pour nous concentrer sur l’année suivante. Actuellement, nous jouons sur les deux tableaux. »
Arrivé l’an dernier en remplacement de l’ancien président Luca di Montezemolo, Marchionne loue le travail accompli par ses différents départements.
« Je suis enchanté du travail du directeur Maurizio Arrivabene. Je pense que lui, James Allison, Lorenzo Sassi, les gars qui ont planché sur le moteur et tout le reste du personnel ont travaillé d’arrache-pied ces 12 derniers mois pour remédier à ce que je considère comme de sérieux déficits techniques sur la façon dont la voiture 2015 était élaborée. »
« Je pense que nous sommes encore victimes de quelques limitations au niveau de la puissance du moteur actuel car il y a des choses que nous n’avons pas pu régler dans le temps imparti. Mais pour 2016, les problèmes sont maintenant derrière nous. »