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Marchionne pas convaincu par la limitation des dépenses

Liberty Media devrait néanmoins dépoussiérer l’idée

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En 2016, les écuries de Formule 1 ont au total dépensé plus de deux milliards d’euros et Liberty Media, nouveau propriétaire de la discipline, envisage de plafonner les budgets. Le groupe américain souhaite ainsi empêcher les plus grosses équipes d’engloutir pour certaines pas moins de 450 millions d’euros chaque année dans la gestion de leur structure et le développement de leurs voitures.

L’idée n’est pas nouvelle, et Liberty Media pense que la mesure pourrait permettre de proposer un plateau plus homogène et empêcher les périodes de domination d’une écurie, en plus d’éviter aux plus petites équipes de mettre la clef sous la porte. Le grand patron de Liberty Media, Chase Carey, doit ainsi discuter avec les directeurs d’écurie pour leur soumettre ses propositions. Mais la partie est loin d’être gagnée, puisque les écuries de pointe avaient menacé de se retirer quand l’idée avait émerge une première fois en 2009. Et de son côté, le président de Ferrari, Sergio Marchionne, n’est pas vraiment convaincu.

« Des limitations sur les coûts de fourniture des moteurs à la réduction du temps passé en soufflerie, tout ça s’est révélé totalement inefficace jusqu’à maintenant. La réalité, c’est que la Formule 1 est un sport qui coûte extrêmement cher. Il y a des équipes d’usine comme Renault et Mercedes, de grosses entreprises qui peuvent se concentrer sur plus d’aspects du développement, et ça devient très dangereux au niveau des coûts. J’accepte qu’on puisse viser l’objectif de réduire les dépenses, mais ça dépendra beaucoup de nous et de la façon que nous aurons de nous adapter à ces exigences. Mais je ne crois pas que plafonner les dépenses peut fonctionner. Si de telles restrictions sont mises en place, nous finirons par ne travailler que sur un nombre très réduit de domaines pour rendre les voitures compétitives. »

Malgré un budget parmi les plus conséquents du plateau, Ferrari a encore vécu une année difficile en 2016.

« Quand je me penche sur nos archives d’il y a 10 ans et plus, j’en déduis que Ferrari n’a jamais marché à l’économie. En revanche, je ne sais pas si le budget était utilisé à bon ou mauvais escient. Et en dépit de toutes les interventions de la FIA pour tâcher de limiter les coûts, les équipes ont toujours trouvé des moyens de dépenser différents. C’est toujours le même problème pour ceux qui essaient de mettre le holà au développement des voitures : s’ils laissent des ouvertures, les dépensent se concentrent sur les domaines négligés. Ces 5 ou 10 dernières années, nous n’avons pas économisé un seul centime, nous avons plutôt redirigé nos dépenses vers des postes différents. Sur le papier c’est très bien mais en pratique, on n’a jamais les résultats escomptés. »

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