Sergio Marchionne, le président de Ferrari et du groupe Fiat Chrysler (FCA), n’a cessé de lier Alfa Romeo à un futur en Formule 1 ces derniers mois et a réitéré ses propos en fin de semaine dernière, affirmant que le constructeur italien avait les moyens de monter une équipe complète, châssis et moteur et de réussir.
En Italie, la presse est particulièrement dubitative et se demande s’il ne s’agit pas d’un simple effet d’annonce pour mettre la pression sur Ferrari. Et cela pourrait même créer le chaos selon La Gazzetta dello Sport.
Marchionne a tenu à répondre : "Le chaos ? Nous appelons cela par son véritable nom : l’intérêt. Dans le groupe FCA, la stabilité est revenue et Alfa Romeo doit à nouveau être reconnue comme une marque sportive. Elle doit considérer la possibilité de courir en Formule 1."
L’Italien souhaite aussi voir d’autres constructeurs rejoindre la F1 comme Volkswagen, via sa propre marque ou l’une de ses filiales, Audi.
"De ce que je sais, ils étaient presque prêts à le faire. Mais ensuite il y a eu le scandale des émissions polluantes de Volkswagen," révèle Marchionne.
Le président de Ferrari souhaite évidemment, avant tout, que Ferrari gagne à nouveau. Il avait déclaré que perdre le titre 10 années de suite serait une tragédie.
"Une tragédie grecque, oui," confirme-t-il. "Mais les signes sont positifs. J’ai parlé à un de nos distributeurs et nous sommes d’accord : le succès partiel connu l’an dernier en F1 a revigoré Ferrari. Un échec continu aurait affecté de manière négative la marque."