Le Suédois Marcus Ericsson débutera sa carrière de pilote de F1 la semaine prochaine à Melbourne. Il est l’équipier de Kamui Kobayashi chez Caterham et il ne semble pas vraiment effrayé par ce qui l’attend en Australie.
“Pour tout vous dire, je suis impatient que les choses sérieuses commencent en Australie,” déclare Marcus Ericsson. “Ce sera ma première course en F1 et cela se passera en Australie, un pays qui a une grande histoire commune avec la F1 et où les fans sont des passionnés. Ce sera génial. J’ai travaillé pour atteindre cet objectif depuis mes débuts dans le sport automobile et je vais enfin réaliser ce rêve. Je veux remercier toutes les personnes qui m’ont aidé et l’équipe Caterham qui m’a offert cette opportunité.”
“La campagne d’essais privés a été difficile pour nous, mais finalement, nous avons bouclé une grande partie du programme prévu. Nous ne devrions donc pas avoir de mauvaises surprises à Melbourne. A la fin des essais privés, c’est nous qui avions la meilleure fiabilité de toutes les équipes partenaires de Renault. Nous avons d’ailleurs fait une simulation de course, y compris le tour de formation et les arrêts au stand. Je suis retourné à l’usine après les essais de Bahreïn afin d’apprendre le tracé de Melbourne dans le simulateur. Grâce à ça, je n’aurai besoin que d’un ou deux tours pour être rapide lorsque je serai là-bas.”
A Melbourne, les pilote devront gérer l’usure de leurs pneus et leur consommation de carburant, ce qui va entraîner des situations étranges avec des pilotes qui vont subitement hausser leur rythme ou au contraire ralentir. Marcus Ericsson qui n’était qu’un spectateur il y a encore quelques mois se dit que cela ne va pas toujours être facile à comprendre…
“Les courses pourraient être un peu confuses pour les spectateurs, comme cela avait déjà été le cas lors de la première moitié de la saison passée lorsque les pilotes avaient du mal avec l’usure de leurs pneus,” ajoute-t-il.