Chez Williams, le Grand Prix de Monaco ne laissera pas un très bon souvenir malgré le petit point inscrit par Bruno Senna à l’arrivée. En effet, le rythme de la FW34 aurait du permettre à l’écurie de Grove de marquer nettement plus de points si divers incidents et accidents n’avaient pas émaillé le week-end des pilotes maison. Mark Gillan, l’ingénieur en chef des opérations est déçu et ne le cache pas.
Mark, ce fut un week-end frustrant pour Williams à Monaco. Il y avait beaucoup de potentiel mais l’équipe n’a pu inscrire qu’un point au championnat. Quel était le niveau de compétitivité de la FW34 dans les rues de la Principauté ?
La voiture était suffisamment bonne pour viser la 4e ou la 5e place en qualifications et notre rythme en course était bon lui aussi. Donc c’est décevant de ne pas repartir de ce Grand Prix avec un total de point décent.
Il s’agissait de la première course de l’année pour les pneus Pirelli super tendres. Ont-ils fonctionné comme vous l’attendiez ?
Oui, le pneu avait les performances prévues en termes de rythme et de longévité.
Avez-vous été surpris de voir autant de pilotes opter pour une stratégie à un arrêt durant la couse ?
Non, pas vraiment car le pneu étaient capable de tenir pour ne faire qu’un arrêt et il était donc logique que ce soit la stratégie par défaut pour la majorité de la grille.
Le week-end de Pastor (Maldonado) a été compromis par une pénalité de 10 places sur la grille à la suite d’une collision avec Sergio Perez en essais libres 3. Quel est votre opinion sur cet incident et sur la sanction ?
Je pense que l’incident était évitable et c’est donc décevant. La sanction était donc compréhensible.
Bruno (Senna) était plus compétitif en configuration course que lors des qualifications. Qu’est-ci qu’il faut faire pour qu’il se qualifie plus haut ?
Bruno a été très honnête après la qualification en admettant qu’il aurait pu faire mieux et il a poussé fort durant la course. Mais il a finalement été ralenti par Kimi (Raikkonen) qui le maintenait derrière lui. Nous allons continuer à travailler dur avec Bruno dans le simulateur et en piste pour l’aider à optimiser les performances des pneus neufs.
Le Grand Prix du Canada va maintenant suivre. Quels sont les défis techniques du circuit Gilles Villeneuve et que pouvons-nous attendre de la FW34 là-bas ?
L’équipe est impatiente d’être à Montréal car nous pensons que nous devrions être forts à nouveau. Mais nous avons besoin d’être performants aussi bien en qualifications qu’en course. Montréal est généralement une course mouvementée, avec des arrêts multiples, une usure élevée des freins et une forte probabilité de voir la voiture de sécurité.