Mark Webber a terminé le Grand Prix de Chine sur la plus petite marche du podium, mais lorsqu’on sait qu’il a pris le départ depuis la 18e place sur la grille de départ, on se rend mieux compte de la valeur de sa performance.
D’autant plus que l’Australien a dû se passer de son système KERS durant toute la course. "La chose la plus encourageante est que je n’étais pas trop lent, malgré les 15 à 18 secondes que l’absence de KERS m’a coûtées sur l’ensemble de la course."
Webber est déjà passé à autre chose. "Je suis depuis assez longtemps en Formule 1 pour voir que l’eau a déjà coulé sous les ponts. Il faut avancer. Notre équipe sait se relever après ce qui a été un week-end difficile même si le résultat final est plutôt bon. On se concentre déjà sur la suite."
Le pilote Red Bull préfère partager ses réflexions sur l’évolution de la Formule 1. "Avec les pneus cela a beaucoup changé. On continue à se donner à fond en piste, à ne pas se laisser beaucoup de marge en réserve mais il y a une petite part de gestion qui s’est associé à tout ça. C’est surtout valable pour ceux qui visent le top 10 ou un peu mieux. Ils tentent un arrêt de moins. Il faut être sûr, pour le spectacle, que cela ne devienne pas une course à l’arrière où il faut rouler à l’économie au rythme d’une GP2 ! La Formule 1 doit rester le sommet du sport automobile."