Mark Webber a eu un parcours en Formule 1 impressionnant : il a couru pour 4 écuries différentes durant 11 ans et il n´a pas eu à rougir de son départ de la catégorie reine, finissant troisième au championnat du monde 2013, même s’il a toujours regretté ne pas avoir obtenu le titre de champion du monde en 2010, face à Sebastian Vettel.
Ce passionné de course s´est ensuite tourné vers le championnat d´Endurance et, pour lui, cela sonnait comme une évidence.
« J´adore la Formule 1, mais je vais avoir très bientôt 40 ans : ce n´est plus possible pour moi de piloter dans cette catégorie. C´est pourquoi j´ai choisi de rouler dans la deuxième catégorie de sports mécaniques la plus convoitée, l´Endurance. »
Même si l´Australien a su se montrer très talentueux dès sa première année en WEC, il a dû s´adapter afin de réussir sa reconversion.
« Il a fallu que j´assimile un autre type de voitures. Je dois saluer le merveilleux travail que Porsche a fait avec moi, car il n´est pas simple pour un pilote de Formule 1 de comprendre toutes les subtilités de ce sport. Mais j´ai accepté très volontiers ce nouveau défi et j´en retire beaucoup de plaisir. J´ai réussi à devenir meilleur d´année en année. »
Webber a noté une différence entre la Formule 1 et le WEC qui a pour lui une grande importance.
« De nos jours, il est impossible de rouler à fond en F1 : il faut prendre soin des pneus et économiser sur le carburant. En Endurance, c´est complètement différent : on peut y aller plein pot, ce qui est pour nous, les pilotes, vraiment génial. »
Une autre chose diffère de la catégorie reine : le côté social de l´Endurance a su séduire l´Australien.
« La Formule 1 est très individuelle. En Endurance, il y a plus de camaraderie. C`est un peu comme à la Coupe Davis. Nous travaillons tous ensemble : je partage la voiture avec trois autres pilotes et la course dure 24 heures au Mans, ce qui procure un grand plaisir. »
Le pilote Porsche est très fier de ses nouveaux succès dans sa carrière.
« La première année, j´ai roulé plutôt correctement. Mais en 2015, j´ai vraiment été très rapide, surtout aux 24 heures du Mans, où je suis allé à fond. Alors, je peux vraiment dire que le passage de la F1 à l´Endurance a été une excellente chose pour moi. »