Depuis que la F1 est passée des mains de CVC à Liberty Media, et donc de Bernie Ecclestone à Chase Carey, la discipline reine du sport automobile a décidé de devenir plus accessible, moins secrète pour les fans.
C’est ainsi que dimanche dernier, en Espagne, le petit Thomas, le fan qui pleurait après l’abandon de Kimi Räikkönen, a été invité par la FOM et Ferrari à rencontrer son idole dans les stands de la Scuderia.
Cette belle histoire n’aurait probablement pas été possible sous l’ère Bernie, assure aujourd’hui Helmut Marko.
« Je ne sais pas si quelque chose de ce genre aurait été vraiment possible sous l’ancienne direction ».
L’exemple de Thomas n’est que l’iceberg remonté à la surface. C’est ainsi qu’à Barcelone, une vieille Minardi bi-place (photo) a fait le show entre les séances. Pour le responsable de la filière jeunes de Red Bull, il est très appréciable que Liberty apporte de nombreuses animations les week-end de Grand Prix.
« Il y a des nouvelles idées à chaque course. Chez Red Bull, nous avons souvent des idées qui n’étaient pas soutenues, mais les choses, désormais, ne sont plus imposées d’en haut. C’est en coopération que nous rendons l’ensemble de l’événement plus attractif. »
Red Bull a d’ailleurs une situation particulière puisque la marque de boissons énergisantes est aussi le promoteur du Grand Prix d’Autriche. C’est ainsi que Sean Bratches, qui s’occupe des relations avec les promoteurs des courses, s’est déjà entretenu avec la direction de Red Bull pour voir comment rendre l’expérience du Red Bull Ring plus excitante.
« Nous lui avons présenté une liste d’idées et en l’espace d’une heure, tous nos dix points étaient avalisés » témoigne Marko. « C’est une ambiance différente, mais dans le même temps, il y a aussi des discussions très intenses sur les nouvelles règles à propos du règlement, du moteur, des finances… »