Chargement ...

Marko : Max prouve qu’on a eu raison de le lancer en F1

Il est subjugué par le talent de son pilote

Chargement ...

Max Verstappen vient de terminer sa deuxième saison de F1 et bien qu’il ait été critiqué à plusieurs reprises pour son comportement, son talent est indéniable, surtout après le Grand Prix du Brésil qu’il a disputé sous une pluie battante et lors duquel il a su remonter de la 16e place au podium en 15 tours.

"Cela prouve qu’on avait raison de le signer et de le lancer en F1 à un âge où tout le monde disait qu’on était fous de le faire" se félicite Helmut Marko sur le site officiel de la F1. "Il a prouvé depuis qu’il est spécial, il a déjà montré à plusieurs reprises qu’il est loin d’être un pilote de F1 comme les autres, notamment en remportant sa première course pour Red Bull. Certes, les pilotes Mercedes étaient éliminés donc la victoire nous est tombée dans les bras, mais il a montré au Brésil qu’il est l’un des futurs grands".

"Quand je l’ai rencontré pour la première fois, il avait 15 ans. C’était un jeune homme de 15 ans avec la mentalité d’un homme de 26 ans et une grande confiance en lui. Lors des trois dernières années, sa courbe de progression a été phénoménale. Il ne fait pas deux fois les mêmes erreurs donc je pense qu’il est prêt à se battre pour le titre, il n’a pas besoin de préparation supplémentaire, il sait ce qu’il en est. Nos deux pilotes peuvent être champions, et j’espère qu’on leur en donnera la possibilité".

Helmut Marko avait été énervé de voir Vettel convié au podium à Mexico avant d’être pénalisé et de perdre sa troisième place : "Oui j’étais furieux. Comment peut-on inviter un pilote sur le podium et lui dire juste avant d’y monter qu’il n’ira pas ? Mais au moins, il a signé un autre record : en deux heures et demie, il a été 3e, 4e et 5e !"

Bien évidemment, Verstappen doit encore gagner sa légitimité dans les duels contre ses adversaires, non pas qu’il ne sache pas dépasser, mais plutôt à cause de ses manœuvres litigieuses qui lui ont valu des réprimandes de la part des autres pilotes et directeurs d’équipe.

"Ce que je vois, c’est qu’il bouleverse les codes établis !" poursuit Marko. "Il montre ce que devrait être la course et comment c’était dans le passé. Je me rappelle de gars comme Senna et Schumacher qui sont arrivés avec une approche différence et ont été un réveil brutal pour l’ordre établi avant eux. Ils étaient également très critiqués, mais nous avons un jeune pilote affamé de succès et une attitude désinvolte face aux champions du monde, qu’ils aient un, deux, trois ou quatre titres".

Helmut Marko commence à bien connaître son jeune pilote, après trois saisons à le voir évoluer, et peut aussi bien juger son pilotage, surtout après une année quasiment entière dans une équipe de pointe, autant que ses forces et faiblesses.

"Max avait piloté comme au Brésil il y a quelques années en F3, au Norisring, il était de nouveau sur sa planète avec ses trajectoires si particulières. Je comparerais son Grand Prix du Brésil à celui de Senna à Donington en 1993. Il n’a que peu de faiblesses, si ce n’est d’être impatient. Il essaie parfois de forcer des situations qui pourraient lui être facilitées en attendant un peu, mais c’est déjà en train de changer".

Chargement ...

«Le Grand Prix de France de retour en 2018

Sauber, la 1ère à homologuer sa voiture 2017»

Info Formule 1


>Après Damon Hill, d’autres consultants évincés pour partialité anti-Verstappen ?

>Stroll n’est ’pas fier’ d’avoir battu le record de Jacques Villeneuve

>Verstappen trop agressif ? ‘C’est les autres qui sont trop passifs’ selon lui

>Vasseur prédit une fin de saison totalement imprévisible pour le titre

>Alpine F1 peut-elle frapper encore très fort à Las Vegas ?

+ d'infos Formule 1